Pourquoi cette levée de boucliers chez certains nantis contre la taxation, exceptionnelle et limitée dans le temps, des hauts revenus ?

11/01/2012

Des passagers de la Comarit bloqués dans le port de Sete

L’information a fait le tour de Facebook. Les vidéos aussi. Les 359  passagers du ferry-boat Biladi de la Comarit, compagnie maritime marocaine assurant des liaisons régulières entre le nord du Maroc et le sud de l’Espagne, la France et l’Italie, ne savent plus à quel saint se vouer. Ils ont été bloqués, contre leur gré, dans le port de Sète, une ville au sud de France sans qu’ils ne soient officiellement informés ni de la raison, ni du temps que leur attente durera. Tout au plus, croient-ils savoir que l’entreprise n’aurait pas eu de quoi régler sa facture de carburant. De fait il s’agit de dettes contractées auprès de l’entreprise espagnole Nafissia et se montant à près de trois millions d’euros.
Et dire que la Comarit dont le siège social se situe dans la ville de Tanger, est actionnaire majoritaire dans le capital du leader maritime du pays la Comanav après le rachat de la part du groupe français CMA-CGM et qu’au début de 2010, elle avait  acquis, au prix de 150 MDH, un immeuble de plateaux de bureaux flambant neuf en plein centre de Tanger, son bastion historique.  Le leader national du transport maritime de passagers a ainsi pu regrouper ses équipes éparpillées jusqu’à présent entre plusieurs sites. D’autres activités du groupe Abdelmoula, du nom de l’homme d’affaires qui contrôle le capital, y ont également élu domicile telle la station régionale privée, Cap Radio.

21:21 Écrit par OUTALHA dans MAROC | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | |  Imprimer | |

FIERTE LEGITIME La Révolution du Roi et du peuple.

La Révolution du Roi et du peuple. C’est ainsi qu’a été baptisée l’épopée signée du Trône et du peuple et qui avait pour objectif primordial de soustraire le Maroc au joug colonialiste. Plus d’un demi-siècle plus tard, les deux parties de ce pacte pérenne s’associent pour la consolidation de tous ces acquis que le pays doit notamment à des sacrifices inestimables consentis par des Marocains dignes, aspirant à un Maroc tout aussi digne.
Le pas géant que vient de franchir notre pays depuis ce 9 mars 2011, va justement dans ce sens.
Après tant de péripéties et d’épreuves, le Maroc est en voie de parachever, de belle manière, sa transition démocratique.
Non seulement le discours Royal fait désormais date, mais il constitue un tournant dans l’histoire du Maroc.
Comment ne pas apprécier ? Comment ne pas applaudir ? Comment ne pas exprimer sa satisfaction et sa fierté quand  on a vécu ce moment grandiose, celui annonçant l’entrée de plain-pied dans le club à la fois si envié et si prisé des pays authentiquement démocratiques?
La démocratie ne peut être faite de slogans. La démocratie, ce sont des valeurs, des fondements et des institutions. Aussi les réformes proposées dans le discours Royal ont-elles porté sur sept piliers nécessaires, indispensables pour l’aboutissement d’un projet sociétal moderniste et progressiste.
Il en est ainsi de l’identité plurielle caractérisant le Maroc et dont l’amazighité fait partie intégrante, comme de la consolidation des libertés et par là même de l’Etat de droit, où la séparation des pouvoirs n’est pas un vain mot et où la justice doit bénéficier d’une indépendance sans équivoque.  Le rôle des partis politiques se verra par ailleurs consolidé, ce qui devrait trancher avec ces pratiques malsaines visant à vider ces derniers de leur substance et donc à limiter leur impact.  La moralisation de la vie publique et la bonne gouvernance ont également occupé une place primordiale dans le discours du Souverain.
L’Etat de droit et des institutions n’est plus un vain mot, avec également le renforcement annoncé de l’institution du Premier ministre, avec la régionalisation qui sera régie désormais dans un cadre constitutionnel et non seulement législatif.  Un changement qui devra s’étendre à la Chambre des conseillers, de même qu’aux prérogatives des walis et gouverneurs dont une bonne partie ira aux présidents des Conseils régionaux.
 Les réformes constitutionnelles sont désormais là. On devrait y voir l’aboutissement de la dynamique réformatrice lancée depuis quelques années déjà.
Et c’est d’autant plus appréciable que ces réformes rejoignent celles revendiquées par les forces vives et démocratiques du pays.  D’autres, par contre, auront du mal à s’adapter.  Qu’à cela ne tienne.  Le Maroc doit continuer d’avancer. Et il en sera ainsi.  
Vendredi 11 Mars 2011

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