MON AVIS HASSAN GUEROUANI

Le Marocain Adam Lamhamedi s'est adjugé, samedi, en ski alpin, la médaille d'or du super-G des premiers Jeux Olympiques d'hiver de la jeunesse (JOJ), disputés jusqu'au 22 janvier à Innsbruck (ouest de l’Autriche).
Sur la piste de Patscherkofel, Lamhamedi s'est imposé devant le Suédois Fredrik Bauer (+12/100) et l'Andorran Joan Verdu Sanchez (+20/100).
Lamhamedi (16 ans), résident au Canada, a été sacré champion du Québec dans sa catégorie en 2011 et élu la même année athlète masculin.
Outre le super G, Lamhamedi défendra les couleurs nationales dans les épreuves de Slalom, Slalom Géant, Descente et Combiné.
Pour rappel, le jeune skieur de Charlesbourg avait d'abord été sélectionné pour prendre part à ces jeux par l'équipe du Canada , mais il a choisi de se présenter sous les couleurs de son pays d’origine Le Maroc.
"Je suis particulièrement excité à l'idée de participer à ces Jeux olympiques de la jeunesse en tant que Marocain" a-t-il déclaré
Après plusieurs succès sur le circuit national au Canada, le jeune Adam se lance en 2010 sur le circuit de la Fédération Internationale de Ski Alpin.
Le rêve de ce jeune skieur est de représenter son pays d'origine, le Maroc, dans des compétitions internationales. Ce rêve d'enfance s'est enfin transformé en réalité en représentant le Royaume lors de ces premiers JOJ d'hiver.
Plus de 1.000 athlètes, âgés de 15 à 19 ans, de 70 pays participent à ces 1ers JO d'hiver de la jeunesse.
Lundi 16 Janvier 2012

Si la pluie trompe les prévisions, le scénario alarmiste ne se justifierait plus      
Pour les agriculteurs, il est donc encore permis d’espérer, des pluies devront tomber à partir du 15/16 janvier. Elles commenceraient au nord-ouest et couvriraient les plaines océaniques jusqu’aux environs d’Agadir».
Mais à ce stade, la densité et le caractère de ces pluies sont des plus incertains.
Si elles se réalisent, ces premières prévisions auraient plus d’une conséquence.
Elles mettraient d’abord fin à cette vague de froid qui sévit au Maroc, et atteint les -8 °C en montagne, sous abri actuellement.
Le Maroc souffre en effet de températures très basses depuis plusieurs semaines occasionnant des gelées nocturnes et matinales, notamment dans les plateaux et l’intérieur du pays. Combinées à l’absence d’humidité, elles ont occasionné un ralentissement de la croissance des plantes. Autre conséquence, et non des moindres, c’est que la sécheresse serait évitée, et quelques millions d’hectares cultivés sauvés à travers le Royaume.
Si la pluviométrie n’est pas au rendez-vous dans les 10 prochains jours, le pire serait à craindre dans les hauts plateaux, la rareté des pâturages a d’ores et déjà impacté le prix du mouton, qui a chuté de moitié.
Ce sont donc les pluies de la dernière chance, et les prévisions du dernier espoir aux quatre coins du pays. Au-delà de l’appréciable adoucissement des températures pour les citoyens, c’est l’économie de tout le pays qui guette ces pluies salvatrices. Ce ne sont pas moins de 15 à 20% du PIB qui sont mis en jeu, et qui dépendent foncièrement du bon vouloir du ciel.
Le taux de remplissage des barrages à usage agricole était de 69% au 7 décembre 2011 avec une réserve de près de 9.14 milliards de m3. Ces chiffres sont en deçà de ceux de l’année dernière (année des inondations) mais au-delà de la moyenne d’une année normale.