27/01/2012
ENCORE UNE DEGRADATION
Conséquence directe de la dégradation de la note souveraine de la France, l'agence de notation Standard and Poor's (SP) a abaissé d'un cran les notes des trois grands groupes bancaires français Société Générale, Crédit Agricole et BPCE ainsi que la Caisse des dépôts, bras financier de l'Etat.
L’agence en a finalement dégradé trois : Société Générale, Crédit Agricole et BPCE voient leurs notes abaissées de "A+" à "A", assorties d’une perspective stable. BNP Paribas échappe au couperet. La première banque hexagonale et deuxième de la zone euro voit sa note de long terme confirmée à "AA-". "Comme tel, il a déjà été largement anticipé par les investisseurs", a estimé la banque. SP a indiqué tabler sur des résultats 2011 et 2012 "satisfaisants" pour Société Générale, "même s’ils seront amoindris". Dans le cas de Crédit Agricole, l’agence se dit convaincue que le groupe va assainir ses comptes et qu’il dispose de ressources suffisantes pour compenser d’éventuelles pertes supplémentaires en Grèce. Pour BPCE, dont les filiales Crédit foncier de France (CFF) et Natixis sont également dégradées, SP table sur des revenus 2011 et 2012 en-deçà de son potentiel, mais qui devraient permettre "une amélioration graduelle de ses ratios de capital".
Selon elle, une éventuelle nouvelle dégradation d’un cran de la note de la France ne devrait pas affecter celle de BPCE. Tel n’est pas le cas pour la Caisse des dépôts, dont la note est alignée à "AA+" sur celle de la dette souveraine française, avec la même perspective négative. "Tout changement de la note souveraine de la France ou de sa perspective aurait pour conséquence immédiate un changement similaire pour la CDC", a prévenu SP.
La dégradation de la note de la France par Standard and Poor's continue à avoir des conséquences pour certains grands groupes français. Après les entreprises dépendantes d'un financement public comme EDF, sa filiale RTE ou la SNCF, trois banques françaises ainsi que la Caisse des dépôts sont sanctionnées par l'agence américaine.
La Caisse des dépôts Considérée comme "le bras financier de l'Etat", la Caisse des dépôts et consignations est un investisseur public qui a un rôle conséquent et reconnu dans le développement économique du pays. Elle apporte un appui financier aux acteurs économiques grâce à sa capacité d'investissement qu'elle peut mobiliser pour le compte de projets à long terme
La note de BNP Paribas est la quatrième meilleure possible sur l'échelle de SP, ce qui en fait l'une des banques européennes les mieux notées et l'une des rares à conserver un "double A". SP a toutefois prévenu qu'elle perdrait ce rang en cas de nouvel abaissement de la note de l'Etat français.
L'agence précise aussi que les notes de BNP Paribas, Société Générale, BPCE et Crédit Agricole SA seraient inférieures d'un cran si ces établissements n'étaient assurés d'un soutien indéfectible des pouvoirs publics en cas de difficultés.
Société Générale a vu dans l'abaissement de sa note "une conséquence directe de la méthodologie de SP, qui intègre à notre note long terme un facteur de soutien systémique de l'Etat français". "Comme tel, il a déjà été largement anticipé par les investisseurs", a estimé la banque.
SP a indiqué tabler sur des résultats 2011 et 2012 "satisfaisants" pour Société Générale, "même s'ils seront amoindris".
Dans le cas de Crédit Agricole, l'agence se dit convaincue que le groupe va assainir ses comptes et qu'il dispose de ressources suffisantes pour compenser d'éventuelles pertes supplémentaires en Grèce.
Pour BPCE, dont les filiales Crédit foncier de France (CFF) et Natixis sont également dégradées, SP table sur des revenus 2011 et 2012 en-deçà de son potentiel, mais qui devraient permettre "une amélioration graduelle de ses ratios de capital". Selon elle, une éventuelle nouvelle dégradation d'un cran de la note de la France ne devrait pas affecter celle de BPCE.
Tel n'est pas le cas pour la Caisse des dépôts, dont la note est alignée à "AA+" sur celle de la dette souveraine française, avec la même perspective négative. "Tout changement de la note souveraine de la France ou de sa perspective aurait pour conséquence immédiate un changement similaire pour la CDC", a prévenu SP.
La note de BNP Paribas est la quatrième meilleure possible sur l'échelle de SP, ce qui en fait l'une des banques européennes les mieux notées et l'une des rares à conserver un "double A". SP a toutefois prévenu qu'elle perdrait ce rang en cas de nouvel abaissement de la note de l'Etat français.
L'agence précise aussi que les notes de BNP Paribas, Société Générale, BPCE et Crédit Agricole SA seraient inférieures d'un cran si ces établissements n'étaient assurés d'un soutien indéfectible des pouvoirs publics en cas de difficultés.
Société Générale a vu dans l'abaissement de sa note "une conséquence directe de la méthodologie de SP, qui intègre à notre note long terme un facteur de soutien systémique de l'Etat français". "Comme tel, il a déjà été largement anticipé par les investisseurs", a estimé la banque.
SP a indiqué tabler sur des résultats 2011 et 2012 "satisfaisants" pour Société Générale, "même s'ils seront amoindris".
Dans le cas de Crédit Agricole, l'agence se dit convaincue que le groupe va assainir ses comptes et qu'il dispose de ressources suffisantes pour compenser d'éventuelles pertes supplémentaires en Grèce.
Pour BPCE, dont les filiales Crédit foncier de France (CFF) et Natixis sont également dégradées, SP table sur des revenus 2011 et 2012 en-deçà de son potentiel, mais qui devraient permettre "une amélioration graduelle de ses ratios de capital". Selon elle, une éventuelle nouvelle dégradation d'un cran de la note de la France ne devrait pas affecter celle de BPCE.
Tel n'est pas le cas pour la Caisse des dépôts, dont la note est alignée à "AA+" sur celle de la dette souveraine française, avec la même perspective négative. "Tout changement de la note souveraine de la France ou de sa perspective aurait pour conséquence immédiate un changement similaire pour la CDC", a prévenu SP.
07:14 Écrit par OUTALHA dans FINANCE, international | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
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26/01/2012
OFFSHORING «L'OFFRE MAROCAINE», STRATEGIE PERTINENTE
Face à une concurrence de plus en plus féroce dans les secteurs traditionnels, le gouvernement marocain a pris des mesures pour faire du pays un fournisseur clef des services de l'offshoring, indique la revue britannique FDI (Foreign Direct Investments) Magazine.
. Mise en exergue la pertinence du choix porté par le Maroc sur la régionalisation du développement.
. La mission de développer des zones d'offshoring à travers le Maroc a été ainsi confiée à MedZ Sourcing.
. «Le dynamise du Maroc peut trouver son reflet dans les parcs».
. 100 compagnies internationales placent leur confiance en installant des branches dans les parcs marocains d'offshoring.
Il s'agit d'une stratégie qui commence déjà à donner ses fruits, indique la revue qui a consacré une série d'articles au Maroc, dans sa dernière livraison.
Le recours à cette nouvelle stratégie est intervenu suite à l'intensification de la concurrence dans les secteurs de l'agro-alimentaire et du textile, qui représentent selon le cabinet McKinsey, plus de la moitié du PIB industriel du pays et près des deux-tiers des exportations, explique la source, soulignant que le gouvernement marocain a mis en place une stratégie baptisée «l'Offre marocaine», visant à redynamiser la croissance industrielle en offrant des infrastructures de classe mondiale et des ressources humaines qualifiées aux compagnies en quête de réduire leurs couts de production.
En préparant cette stratégie, le gouvernement a pris en compte les opportunités qu'offre le secteur de l'offshoring en particulier pour les compagnies européennes, ajoute la publication.
La mission de développer des zones d'offshoring à travers le Maroc a été ainsi confiée à MedZ Sourcing.
Filiale de la CDG Développement (Caisse de dépôt et de gestion), MedZ a développé des parcs industriels intégrés, avec 65 hectares dédiés aux activités de nearshoring et des nouvelles technologies dans la métropole de Casablanca et dans d'autres villes comme Fès et Agadir, indique FDI Magazine.
Avec un investissement devant atteindre un milliard de dollars durant les cinq prochaines années, MedZ Sourcing ambitionne de développer et gérer des zones compétitives offrant aux compagnies des services et des infrastructures efficients.
près de 100 compagnies internationales ont placé leur confiance dans le secteur marocain en installant des branches dans les parcs marocains d'offshoring, ce qui a favorisé la création de 20.000 postes d'emploi.
La régionalisation, pilier de la politique économique
FDI Magazine a, d'autre part, mis en exergue la pertinence du choix porté par le Maroc sur la régionalisation du développement, qui se présente désormais comme pilier sur lequel repose la politique économique du Royaume.
La décision de MedZ de mettre en place des parcs industriels à travers le pays représente une illustration de cette stratégie de diversification, souligne la revue, ajoutant que la décision d'implanter le Technopolis park au cœur même de la capitale, Rabat, est une autre illustration de la détermination du Maroc à délocaliser les hubs des affaires en-dehors de la métropole casablancaise.
Devant servir de plateforme pour promouvoir la synergie entre l'enseignement supérieur et le secteur économique, le Technopolis park en dit long sur l'effort consenti par le gouvernement marocain pour créer de nouveaux hubs offrant aux investisseurs des produits et des services à grande valeur ajoutée, souligne encore le magazine britannique.
Le responsable de MedZ rappelle qu'en 2011, «la Banque mondiale a choisi le Maroc comme meilleur réformateur global». «Le dynamise du Maroc peut trouver son reflet dans nos parcs», argumente-t-il, rappelant les avantages fiscaux offerts aux investisseurs qui jouissent au Maroc d'un environnement propice pour le développement de leurs projets.
Cet environnement unique qu'offrent les parcs industriels marocains met à la disposition des compagnies internationales des avantages hors-pairs.
Des opérateurs étrangers, cités par la revue, ont souligné la portée stratégique de leurs décisions de s'implanter au Maroc, un pays situé à moins de trois heures de vol des principaux marchés européens.
Mariano De Torres, vice-président de gestion des systèmes d'énergie électrique en Europe et en Afrique au sein du groupe Lear Corporation, a expliqué que l'initiative de sa compagnie d'implanter son usine de produits électroniques au Maroc a été un succès.
Ce succès est le fruit de la coopération entre Lear et le gouvernement marocain, a indiqué le responsable de cette compagnie, dont la branche marocaine est devenue opérationnelle en 2011.
07:05 Écrit par OUTALHA dans Economie, MAROC | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
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