Pourquoi cette levée de boucliers chez certains nantis contre la taxation, exceptionnelle et limitée dans le temps, des hauts revenus ?

10/02/2012

L’UMA Fausse union ou Union faussée ??

La triste histoire d'une institution handicapée de naissance: elle aura 23 ans le 17 février 2012, mais qui ne marche toujours pas, n’agit pas et ne fait rien d'autre que coûter un peu plus d'argent chaque année à ceux qui continuent à s’acquitter de leurs quote-part.

Fondée le 17 février 1989 à Marrakech, date à laquelle le Traité constitutif de l'Union du Maghreb Arabe, a été signé par les Cinq Chefs d'Etats à Marrakech. l’Union du Maghreb arabe (UMA) ne cesse, depuis, de faire du surplace. Bien que Les responsables des cinq pays membres (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie, Tunisie) continuent certes de se rencontrer périodiquement les résultats se font attendre. Les échanges commerciaux intermaghrébins restent très faibles et ne répondent en aucun cas ni aux aspirations des instigateurs de l’union ni à celles des peuples de la région.
Le Sommet de Marrakech avait adopté une Déclaration solennelle relative à la création du l'UMA ainsi que le Programme de travail de l'Union.
L'organisation emploie une quarantaine de salariés, dont une quinzaine de cadres, soit trois par pays. Son budget - 1.85 million de dollars - est exclusivement alimenté par les cotisations des pays membre : 370 000 dollars par an et par pays. Le loyer de son siège (74 000 dollars) est pris en charge par le Maroc. À la fin de l'année 2002, seuls deux pays avaient acquitté la totalité de leurs contributions: le Maroc et la Tunisie.
La triste histoire d'une institution handicapée de naissance: elle aura 23 ans le 17 février 2012, mais qui ne marche toujours pas, n’agit pas et ne fait rien d'autre que coûter un peu plus d'argent chaque année à ceux qui continuent à s’acquitter de leurs quote-part.

Mais il y a pire, c’est de naître condamnée à la paralysie par un conflit entre ses deux principaux membres, l'Algérie et le Maroc, né à la fin de 1974, il y a près de trente-huit ans ! et qui s'est révélé à ce jour inextricable.
C'était, à l'origine, une querelle de voisinage et de décolonisation, attisée par le
clashs entre les ego des deux chefs d'État de l'époque.
Décennie après décennie, c'est devenu une affaire géostratégique sans solution en vue, coûteuse, pour ses protagonistes comme pour l'Afrique et la communauté internationale.

Tout au long de ses 23 ans d'existence, l'UMA n'a été capable ni d'aider ses deux principaux membres à résoudre le problème qui les oppose, ni de s’adapter au conflit. Alors elle  persévère dans son non être  et fait semblant d'être.
Comme d'autres " organisations internationales " qui ne servent qu'à faire vivre des fonctionnaires, à faire voyager des ministres, à entretenir de faux espoirs, et qui ont pour noms ligue arabe, Mouvement des non-alignés...
Pendant ce temps, les gens sérieux, Européens et Asiatiques en particulier, dépassent leurs conflits séculaires et construisent de vraies unions.
Le Maghreb Arabe a besoin aujourd'hui d’un élan militant en vue de relever tous les défis auxquels la région fait face, notamment les aspirations légitimes de la jeunesse à réaliser le développement durable et la sécurité alimentaire et à lutter contre toutes les formes d'extrémisme.
Avec une superficie de plus de six millions de kilomètres carrés, une population qui dépasse les cent millions de résidents, des langues et patrimoines civilisationnels communs, le Maghreb, en cela seulement, est une configuration géopolitique qui mérite le respect de quiconque observateur étranger.
Ouverte sur une bonne partie de l’Europe, sur l’Atlantique, sur toute l’étendue de l’Afrique profonde et sur le Monde arabe, cette partie de la planète habitée semble exister dans une forme de léthargie, de fatalité figée dans le seul souci de ne pas vouloir évoluer.
Le Maroc est en train de procéder à des réformes dans le type de la monarchie constitutionnelle et est en train de se poser des questions d’authentiques intérêts socioéconomiques avec les partenaires maghrébins et européens, dans les volets agricoles, touristiques, culturels et industriels.
Les surfaces agricoles utiles réunies des seuls pays de la Tunisie, de l’Algérie et du Maroc et les ressources en eau n’ont rien à envier des grandes étendues arables en Occident irrigué. De même pour les sites naturels de villégiatures.
Pendant que la manne hydrocarbure dans le désert algérien et libyen pourrait participer non seulement de la disposition à moindre coût pour les besoins énergétiques destinés aux activités industrielles respectives, aux services, mais aussi à la disponibilité régulière d’une réserve de change communautaire capable de renflouer de grandes activités socioéconomiques charriant l’emploi et donc, la richesses.
Durant la brève période des deux Sommets de l’UMA, à Alger puis à Marrakech, vers la fin des années quatre-vingt, un formidable mouvement de circulation intermaghrébin avait provoqué dans les mentalités citoyennes confondues des réactions de réflexe de proximité.

Mais il resterait à résoudre ce problème qui en vérité n’en a jamais été un, un problème de quelque trois cent mille kilomètres carrés de désert pour trois cent mille habitants qui fait monter le cholestérol et la tension artérielle à plus de soixante millions de Maghrébins dont beaucoup ne comprennent pas la fermeture de plus de mille trois cents kilomètres de frontière.
Le nouveau Président Tunisien Moncef Marzouki entame ce 8 février 2012 un périple qui va le mener au Maroc, en Mauritanie et en Algérie. Le président tunisien doit rencontrer Le Roi Mohammed VI à Rabat. C'est le premier déplacement depuis sa prise de fonction à la mi-décembre avec pour objectif de relancer l'Union du Maghreb arabe léthargique depuis plusieurs années.
Depuis son arrivée au pouvoir, Moncef Marzouki n'a pas manqué une occasion pour relancer l'idée d'un grand Maghreb allant de Nouakchott à Benghazi. Début janvier en Libye, le président tunisien propose de faire des deux pays post révolutionnaires le noyau de l'UMA, l'Union du Maghreb arabe, Quelques jours plus tard, l'idée est relancée à Tunis en présence du président algérien Abdelaziz Bouteflika lors de l'anniversaire de la révolution tunisienne.
L'UMA a été fondée en 1989 mais n'a jamais vraiment dépassé le stade symbolique. Son conseil composé des cinq chefs d'Etats ne s'est pas réuni depuis 1994. Et pour cause les coups de sang de l'ex-leader libyen Mouammar Kadhafi, mais aussi les différends entre Algérie et Maroc
Cette fois, Moncef Marzouki veut mettre à profit ses six jours de tournée pour réanimer l'UMA selon ses mots. L'ex-défenseur des droits de l'homme rêve d'un « Maghreb des libertés » dont les ressortissants auraient le droit circuler, et d'investir librement. Mais aussi d'une union sécuritaire pour réduire la contrebande et le trafic d'armes avec une intégration économique renforcée pour faire baisser le chômage et l'immigration clandestine. Car Moncef Marzouki en est persuadé, 2012 sera l'année du Maghreb.
L’intégration régionale de l’Afrique du Nord apparaît pour de nombreux experts comme l’une des réponses aux difficultés que rencontre la région : chômage, pauvreté, mauvaise gouvernance, violence sociale etc. Récemment la directrice du FMI a appelé à un resserrement des relations Marocco-Algerienne comme voie de salut pour les deux pays en mettant en exergue leur complémentarité. Les économies du Maghreb se tournent le dos et les gouvernants ont des relations marquées par une méfiance mutuelle.
Dans cette perspective, seule la démocratie est à même de faire sortir les dirigeants d’une logique nationale afin de mettre en pratique les conditions d’une intégration régionale attendue par l’opinion.
L’intégration régionale ne peut se faire qu’à travers la démocratisation.
Les ondes de choc des révoltes sociales qui ont éclaté récemment dans le monde arabe, ont éclaboussé le Maroc et l’Algérie. Les deux pays, qui annonceraient bientôt la normalisation de leurs relations, sont désormais conscients de la nécessité de répondre aux aspirations de leurs peuples et sont condamnés à marcher ensemble pour l’intérêt du grand Maghreb.
Au Maroc, l’État  entreprend aujourd’hui des réformes profondes. L’Algérie elle, a annulé l’État d’urgence décrété dans le pays depuis 18 ans et s’apprêterait à ouvrir une nouvelle page de son histoire avec le Maroc.
Aujourd’hui, le conflit entre le Maroc et l’Algérie semble devenir désuet. Les deux pays doivent faire face, ensembles, aux grands défis qui les attendent. C’est inévitable et c’est dans l’union que les peuples de la région recouvreront leur dignité bafouée au fil du temps.
Les Etats Unis ainsi que l’U.E.ont tout à gagner dans cette union, car en s’unissant, les pays du Maghreb formeront un véritable rempart contre l’extrémisme et AQMI qui sévit au Sahel.
Il est desormais temps que les efforts se conjuguent , que les volontés l’emportent sur les handicapes, et que l’UMA rescussite.

12:39 Écrit par OUTALHA dans MAGHREB | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | |  Imprimer | |

08/02/2012

CLAUDE GUEANT OU LES DERAPAGES D'UN RECIDIVISTE

Mercredi, 08 Février 2012 07:53
 
En soutenant que «toutes les civilisations ne se valent pas», le ministre français de l’Intérieur a suscité une nouvelle fois la controverse. Et, encore une fois, aux dépens des musulmans…
                                                     Par Lhassan Outalha

http://www.kapitalis.com/afkar/68-tribune/8173-claude-gue...
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«Contrairement à ce que dit l’idéologie relativiste de gauche, pour nous, toutes les civilisations ne se valent pas… nous devons protéger notre civilisation». Deux phrases figuraient dans le texte d’un discours prononcé samedi 4 février par Claude Guéant devant des membres de l’association d’étudiants de droite Uni ou Union nationale interuniversitaire présentée comme étant une organisation estudiantine proche de la droite.
Un ministre rabatteur de voix
M. Guéant, chargé également de l’immigration, a procédé à une comparaison méthodique entre les civilisations en affirmant que celles qui défendent l’humanité sont supérieures à celles qui la nient, et que celles qui défendent la liberté, l’égalité et la fraternité priment sur celles qui acceptent la tyrannie, la minorité des femmes et la haine sociale et ethnique. «Vaincre pour la France» est le thème choisi par les organisateurs du colloque appartenant au courant politique de droite dont tout le monde connaît l’idéologie ultranationaliste. «Nous devons protéger notre civilisation», a affirmé le ministre avant d’ajouter : «contrairement aux socialistes, je pense que toutes les civilisations ne se valent pas.»
Très rapidement, cette phrase s’est répandue sur internet, provoquant des réactions indignées. D’abord au conditionnel, la réunion étant à huis clos, avant qu’elle ne soit confirmée dans la soirée par l’entourage de Claude Guéant.
 
 
Une seule stratégie : être plus à droite que Marine Le Pen
Il est clair que c’est dans le cadre d’une campagne électorale à haut risque pour l’Ump que M. Guéant agit en se livrant à une opération de séduction de l’électorat d’extrême droite, représenté par le Front national, dont la présidente Marine Le Pen éprouve les pires difficultés à réunir les cinq cents signatures pour valider sa candidature aux élections présidentielles prévues au printemps prochain.
Une fois de plus c’est la polémique autour des positions du ministre de l’Intérieur, ses déclarations ont fait le sujet du jour aussi bien des salles de rédaction que sur les réseaux sociaux et ce à moins de trois mois des élections présidentielles françaises.
Sur Twitter, Harlem Désir, numéro deux du Parti socialiste (PS) français, y a vu «la provocation pitoyable d’un ministre réduit à rabatteur de voix du (parti d’extrême-droite) FN». «Une majorité en perdition électorale et morale». Sur le même réseau Cécile Duflot, secrétaire nationale d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV), a écrit : «Retour en arrière de 3 siècles. Abject».
Critiqué par l’opposition, il a persisté sur RTL dimanche midi. «Je ne regrette pas (ma déclaration) mais je regrette que certains à gauche continuent à extraire des petites phrases de leur contexte et enlèvent ainsi à la dignité du débat démocratique».
Invité dimanche en fin d’après-midi sur Europe1, Claude Guéant a réaffirmé ses propos : «J’ai dit quelque chose qui me semble une évidence : la France a des valeurs, a une civilisation. La France considère qu’il vaut mieux avoir une civilisation qui favorise l’épanouissement de la démocratie et confirme les droits des femmes plutôt qu’une civilisation qui bafoue les libertés et asservit les femmes. La famille politique que je représente souhaite que le système de valeurs qui est le nôtre soit préservé». Et d’ajouter : «La droite et la gauche divergent profondément sur ces sujets-là. Nous ne sommes pas pour le relativisme qui veut dire que tout se vaut. Nous considérons qu’il y a des valeurs qui sont supérieures».
Ce discours aurait pu rester inconnu. Les ‘‘Convergences’’ (c’est le nom de ces réunions de l’Uni) ne sont en effet pas ouvertes au large public. Mais plusieurs spectateurs ont relevé ces phrases et les ont publiées sur Twitter, parfois pour les approuver.
Guéant assume et illustre avec... l’islam
Le ministre de l’Intérieur a confirmé ses propos dimanche. Sur France Inter, il a dit ne viser «aucune culture en particulier», avant de citer deux exemples liés à l’islam : le port du voile intégral et les prières de rue.
De fait, ce sont les musulmans et les Arabes qui sont visés. Les stigmatiser comme inférieurs par nature est destiné à flatter le courant raciste du Front national pour le drainer vers son propre parti. Comment M. Guéant ose-t-il quasi explicitement rejeter ces communautés hors de l’esprit des Lumières au moment même où les peuples auxquels ces communautés appartiennent ont confirmé sur leur propre sol leur capacité à se prendre en main et à devenir maitres de leur destin ? Ne sont-ils pas les premiers aujourd’hui capables de mourir pour la liberté, l’égalité, la dignité ? Que le mouvement révolutionnaire arabe qui occupe depuis plus d’un an la scène de l’actualité ait été ainsi jeté à la poubelle, c’est inadmissible.
Face aux critiques du PS et en dépit d’une prise de distance d’une partie de la droite, Nicolas Sarkozy défend son ministre de l’Intérieur. Il estime que la «polémique» provoquée par des propos de Claude Guéant sur les civilisations est «ridicule» et qu’ils répondent à une logique de bon sens.
Dans un entretien à France 2 et à la chaîne de télévision allemande Zdf, le président français a répondu : «Le ministre de l’Intérieur a dit qu’une civilisation, un régime, une société qui n’accordaient pas la même place et les mêmes droits à des hommes et à des femmes, ça n’avait pas les mêmes valeurs. C’est du bon sens.»
M. Guéant a déjà suscité la controverse sur des sujets connexes, déclarant notamment en avril que l’augmentation du nombre de fidèles musulmans posait problème, ou, fin mai, que les deux tiers des échecs scolaires, sont les échecs d’enfants d’immigrés.
Cette nouvelle polémique à moins de 80 jours du premier tour de la présidentielle intervient alors que tous les sondages donnent Nicolas Sarkozy perdant face à son rival PS François Hollande. Elle survient aussi au moment où la candidate du FN, Marine Le Pen, créditée d’environ 20% d’intentions de vote, tire la sonnette d’alarme sur sa capacité à rassembler les 500 parrainages d’élus nécessaires pour se présenter à la présidentielle. Louis Aliot, numéro 2 du FN, a dénoncé des manœuvres visant à écarter Mme Le Pen, pour permettre au président sortant de se qualifier au second tour.
Guéant l’habitué des polémiques
Depuis sa nomination en février 2011, le ministre français de l’Intérieur a multiplié les polémiques, notamment dans les semaines qui ont suivi sa prise de fonction.
«Les Français ont parfois le sentiment de ne plus être chez eux»
Ainsi, le 15 mars 2011, il affirme, dans un entretien au ‘‘Monde’’, que «les Français ont le sentiment que les flux [migratoires] non maîtrisés changent leur environnement. Ils ne sont pas xénophobes. Ils veulent que la France reste la France». Une déclaration confirmée deux jours plus tard sur Europe 1 : «Les Français, à force d’immigration incontrôlée, ont parfois le sentiment de ne plus être chez eux, ou bien ils ont le sentiment de voir des pratiques qui s’imposent à eux et qui ne correspondent pas aux règles de notre vie sociale. Nos compatriotes veulent choisir leur mode de vie, ils ne veulent pas qu’on leur impose un mode de vie.»
Souvenons-nous, ces déclarations ont été faites dans le contexte de la mobilisation de la société civile française en faveur des immigrés clandestins tunisiens qui se sont retrouvés dans la rue et livrés à eux-mêmes.
La «croisade» en Libye
Après le début des frappes aériennes françaises en Libye, le 22 mars, Claude Guéant se réjouit lors du Talk Orange-Le Figaro que Nicolas Sarkozy ait pris la tête de la «croisade» (sic !) contre Mouammar Kadhafi : «Heureusement qu’il était là. Parce que le monde entier s’apprêtait à contempler à la télévision des massacres commis par le colonel Kadhafi, heureusement, le président a pris la tête de la croisade pour mobiliser le Conseil de sécurité des Nations unies et puis la Ligue arabe et l’Union africaine.» Claude Guéant a ensuite fait son mea culpa pour ce propos.
Pas de «signes religieux» pour les «usagers du service public»
Claude Guéant récidive le 24 mars sur i-Télé en affirmant une position très dure en matière de laïcité : «Les agents des services publics évidemment ne doivent pas porter de signes religieux, manifester une quelconque préférence religieuse, mais les usagers du service public ne doivent pas non plus.» «Le nombre de fidèles [musulmans] et un certain nombre de comportements posent problème».
Lundi 4 avril, l’ancien secrétaire général de l’Elysée scandalise les associations de lutte contre le racisme en déclarant en marge d’un déplacement à Nantes : «En 1905, il y avait très peu de musulmans en France, aujourd’hui il y en a entre 5 et 6 millions. Cet accroissement du nombre de fidèles et un certain nombre de comportements posent problème. Il est clair que les prières dans les rues choquent un certain nombre de concitoyens. Et les responsables des grandes religions ont bien conscience que ce type de pratiques leur porte préjudice.»
Dès le lendemain, le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples annonce qu’il porterait plainte pour ces «propos islamophobes». Le ministre de l’Intérieur reçoit en revanche le soutien de François Fillon et de la majorité.
La circulaire sur les étudiants étrangers
Enfin, Claude Guéant a suscité une très vive polémique non pas par des propos mais par une circulaire, datée du 31 mai 2011 et signée de sa main, qui restreint la possibilité pour des diplômés étrangers d’obtenir un statut de salarié après leurs études. Elle provoque une importante mobilisation de nombreux étudiants concernés mais aussi de responsables universitaires et de patrons.
Laurent Wauquiez, ministre de l’Enseignement supérieur, avoue le 17 décembre sur France 2 que cette circulaire était une «erreur» : «On s’est planté, il faut le dire clairement. Il y a des moments où on fait des erreurs, et il faut les corriger le plus vite possible».
Claude Guéant finira par signer le 12 janvier une circulaire complémentaire, qui assouplit celle du 31 mai. Mais la confusion demeure et le «Collectif du 31 mai» continue de demander le retrait pur et simple de la circulaire.
Dresser les composantes d’une société les unes contre les autres et chercher comme ça à provoquer un choc des civilisations, ce n’est vraiment pas ce qu’il faut faire aujourd’hui. On vit dans un monde qui n’est pas facile, qui est même quelquefois dangereux et donc dresser les uns contre les autres, ça n’a pas de sens. Il faut au contraire sécuriser, rassembler.

16:35 Écrit par OUTALHA dans IMMIGRATION | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | |  Imprimer | |