Pourquoi cette levée de boucliers chez certains nantis contre la taxation, exceptionnelle et limitée dans le temps, des hauts revenus ?

17/01/2012

LES PRETEXTES D’ISRAËL

Sous prétexte que les changements intervenus dans la région arabe et les «menaces nucléaires» iraniennes mettent en danger sa sécurité, Israël agit pour torpiller la création de l’Etat palestinien.
Et ce sont les Européens qui l’affirment sans ambages! Pour eux, les Israéliens entreprennent actuellement une opération forcée  de transfert dans la partie «C» de la Cisjordanie, et ceci, dans le but de faire échouer le projet de création de l’Etat palestinien avec comme capitale Jérusalem-Est, un projet qui fait son petit bout de chemin depuis la reconnaissance par l’Unesco de la Palestine comme membre à part entière.
Comme on le devine, la réaction européenne n’est pas du goût de Tel Avive qui trouve que les Européens se rangent du côté des Palestiniens.
C’est dire que les Israéliens se trouvent en quelque sorte en mauvaise posture. C’est peut-être trop dire ! En tout cas, les protecteurs d’Israël, c’est-à-dire les Américains se sont dépêchés de venir à son secours à leur manière en lui demandant de se montrer plus «conciliant» et donc positif dans ses négociations avec les Palestiniens.
On sait que des négociations informelles palestino-israéliennes se sont tenues à Amman, mais sans aboutir à un résultat palpable. Elles doivent reprendre dans quelques jours pour un nouveau round. Cependant, on ne se fait pas trop d’illusion!  D’ailleurs, Mahmoud Abbas, le chef de l’Autorité palestinienne, annonce que la logique d’Israël est irrecevable du fait que l’Etat hébreu veut avoir la mainmise sur les territoires palestiniens et intervenir dans les affaires palestino-palestiniennes.
Si les Israéliens acceptent enfin de se mettre sérieusement à la table des négociations et admettre la présence de la Palestine en tant qu’entité à côté d’un Etat appelé Israël, Tel avive aura fait un pas de géant. Mais cela reste du domaine du rêve!
Si tel est le cas, le chef de l’Autorité palestinienne dit que tout accord avec Israël doit lui interdire d’être présent dans les territoires palestiniens. Il ne doit avoir aucune justification à le faire, et surtout ne pas considérer les Palestiniens comme des terroristes. Traiter les Palestiniens de terroristes est un slogan passe-partout pour les Israéliens du moment que cela leur permet d’attirer l’opprobre sur eux et leur porter préjudice. Tout cela entre dans leur politique de guerre ouverte, il faut utiliser le terme, contre les Palestiniens et l’existence d’un Etat palestinien.
Aujourd’hui, Israël à vrai dire n’est pas sorti de l’auberge. A côté du problème palestinien qui reste primordial pour les Israéliens, des changements qui secouent ses pays limitrophes à savoir l’Egypte et la Syrie, il y a les difficultés internes que vit le pays sur plusieurs plans, notamment économique et social. Sur ce dernier chapitre, Israël est en ébullition. Après les jeunes qui réclamaient plus de justice, ce sont les juifs Séfarades et éthiopiens, les Falachas, qui réagissent contre les signes de racisme dans la société israélienne.
Mardi 17 Janvier 2012

18:21 Écrit par OUTALHA dans international, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | |  Imprimer | |

11/01/2012

SARKOZY FAIT FEU DE TOUT BOIS

Se voyant au fond de l’abysse et ne sachant comment rattraper l’écart de plus en plus grand qui le sépare de son adversaire socialiste, Nicolas Sarkozy se lance dans des opérations de charme à l’égard de l’électorat populaire. Ainsi, il a entrepris un pèlerinage au village natal de Jeanne d’Arc, une manière de disputer la paternité de l’héroïne au Front national, mais Nicolas Sarkozy, le prestidigitateur voulant mettre tous les atouts de son côté,  vient de sortir de sa manche une décision que l’on oserait dire populiste : la taxation des transactions financières. Une mesure que le même Sarkozy avait qualifiée, il y a 13 années, d’absurde.
Comme quoi, ce qui était absurde autrefois, peut devenir, opportunisme électoral oblige, une décision qui vient à propos mettre à contribution certains qui étaient à l’origine de la crise financière en Europe (sic). C’est le président français lui-même qui l’affirme.
Nicolas Sarkozy, sachant que sa proposition est difficile à accepter aussi bien par les intéressés eux-mêmes que par des pays européens qui ne veulent pas voir les capitaux fuir vers d’autres cieux, fait du forcing auprès de ses alliés, notamment la chancelière allemande Angela Merkel qui a dit un oui mais !
Décidé à faire passer sa directive qu’il pense le mettre dans les bonnes grâces de l’électorat, le président candidat se dit prêt à l’appliquer en France. Il procédera à l’amendement de la loi de Finances juste avant les élections.
Alors comprendra qui voudra !
Il est vrai qu’en annonçant une telle décision, Nicolas Sarkozy embarrasse ses adversaires candidats qui ne pourront pas le critiquer ouvertement.
Il reste que la France ne peut pas malgré le bon vouloir de son président  appliquer à elle seule une telle initiative au sein d’une économie mondialisée. Auquel cas, les effets qu’elle pourrait subir pourraient être risqués.
D’autres pays ont  essayé d’adopter une telle mesure, mais ils se sont vite ravisés quand les capitaux ont commencé à s’évader ailleurs.
Le président candidat va-t-il prendre le risque de mettre en œuvre une telle directive ou s’agit-il seulement d’un coup de bluff électoral ? L’avenir nous le dira.

Mercredi 11 Janvier 2012

21:28 Écrit par OUTALHA dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | |  Imprimer | |