Pourquoi cette levée de boucliers chez certains nantis contre la taxation, exceptionnelle et limitée dans le temps, des hauts revenus ?

26/01/2012

OFFSHORING «L'OFFRE MAROCAINE», STRATEGIE PERTINENTE

Face à une concurrence de plus en plus féroce dans les secteurs traditionnels, le gouvernement marocain a pris des mesures pour faire du pays un fournisseur clef des services de l'offshoring, indique la revue britannique FDI (Foreign Direct Investments) Magazine.
. Mise en exergue la pertinence du choix porté par le Maroc sur la régionalisation du développement.
. La mission de développer des zones d'offshoring à travers le Maroc a été ainsi confiée à MedZ Sourcing.
. «Le dynamise du Maroc peut trouver son reflet dans les parcs».
. 100 compagnies internationales placent leur confiance en installant des branches dans les parcs marocains d'offshoring.

Il s'agit d'une stratégie qui commence déjà à donner ses fruits, indique la revue qui a consacré une série d'articles au Maroc, dans sa dernière livraison.
Le recours à cette nouvelle stratégie est intervenu suite à l'intensification de la concurrence dans les secteurs de l'agro-alimentaire et du textile, qui représentent selon le cabinet McKinsey, plus de la moitié du PIB industriel du pays et près des deux-tiers des exportations, explique la source, soulignant que le gouvernement marocain a mis en place une stratégie baptisée «l'Offre marocaine», visant à redynamiser la croissance industrielle en offrant des infrastructures de classe mondiale et des ressources humaines qualifiées aux compagnies en quête de réduire leurs couts de production.
En préparant cette stratégie, le gouvernement a pris en compte les opportunités qu'offre le secteur de l'offshoring en particulier pour les compagnies européennes, ajoute la publication.
La mission de développer des zones d'offshoring à travers le Maroc a été ainsi confiée à MedZ Sourcing.
Filiale de la CDG Développement (Caisse de dépôt et de gestion), MedZ a développé des parcs industriels intégrés, avec 65 hectares dédiés aux activités de nearshoring et des nouvelles technologies dans la métropole de Casablanca et dans d'autres villes comme Fès et Agadir, indique FDI Magazine.
Avec un investissement devant atteindre un milliard de dollars durant les cinq prochaines années, MedZ Sourcing ambitionne de développer et gérer des zones compétitives offrant aux compagnies des services et des infrastructures efficients.
près de 100 compagnies internationales ont placé leur confiance dans le secteur marocain en installant des branches dans les parcs marocains d'offshoring, ce qui a favorisé la création de 20.000 postes d'emploi.
La régionalisation, pilier de la politique économique
FDI Magazine a, d'autre part, mis en exergue la pertinence du choix porté par le Maroc sur la régionalisation du développement, qui se présente désormais comme pilier sur lequel repose la politique économique du Royaume.
La décision de MedZ de mettre en place des parcs industriels à travers le pays représente une illustration de cette stratégie de diversification, souligne la revue, ajoutant que la décision d'implanter le Technopolis park au cœur même de la capitale, Rabat, est une autre illustration de la détermination du Maroc à délocaliser les hubs des affaires en-dehors de la métropole casablancaise.
Devant servir de plateforme pour promouvoir la synergie entre l'enseignement supérieur et le secteur économique, le Technopolis park en dit long sur l'effort consenti par le gouvernement marocain pour créer de nouveaux hubs offrant aux investisseurs des produits et des services à grande valeur ajoutée, souligne encore le magazine britannique.
Le responsable de MedZ rappelle qu'en 2011, «la Banque mondiale a choisi le Maroc comme meilleur réformateur global». «Le dynamise du Maroc peut trouver son reflet dans nos parcs», argumente-t-il, rappelant les avantages fiscaux offerts aux investisseurs qui jouissent au Maroc d'un environnement propice pour le développement de leurs projets.
Cet environnement unique qu'offrent les parcs industriels marocains met à la disposition des compagnies internationales des avantages hors-pairs.
Des opérateurs étrangers, cités par la revue, ont souligné la portée stratégique de leurs décisions de s'implanter au Maroc, un pays situé à moins de trois heures de vol des principaux marchés européens.
Mariano De Torres, vice-président de gestion des systèmes d'énergie électrique en Europe et en Afrique au sein du groupe Lear Corporation, a expliqué que l'initiative de sa compagnie d'implanter son usine de produits électroniques au Maroc a été un succès.
Ce succès est le fruit de la coopération entre Lear et le gouvernement marocain, a indiqué le responsable de cette compagnie, dont la branche marocaine est devenue opérationnelle en 2011.

07:05 Écrit par OUTALHA dans Economie, MAROC | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | |  Imprimer | |

25/01/2012

Maroc version 2011.

Le Souverain n'a pas seulement répondu aux diverses attentes exprimées tout au long de ces années qui se sont écoulées depuis le début de son règne. Il a esquissé un nouveau projet de société.
L’attente était grande, le discours a dépassé les simples revendications conjoncturelles. Dans un discours qui fera date, le Roi Mohammed VI a lancé une nouvelle génération de réformes qui chambouleront le fonctionnement du pays au cours des années à venir. Régionalisation très avancée, reconnaissance du pluralisme culturel, adhésion aux principes universels des droits de l’homme et aux recommandations de l’IER, renforcement des pouvoirs d’un exécutif dont le Premier ministre sera exclusivement issu de la voie des urnes... Le tout devant être formalisé par des changements dans la loi suprême du pays,  sur lesquels se penchera une commission appelée à se concerter avec les acteurs politiques, la société civile, les citoyens et les jeunes, pour donner corps à ces idées et ayant la latitude de proposer d’autres pistes. Ladite Constitution sera soumise au référendum pour un consensus national.
Nous aurons sans nul doute l’occasion de revenir sur les implications organisationnelles de tels changements qui prendront plusieurs mois avant d’aboutir à leur armature institutionnelle finale, mais quelques idées phare se dégagent de ce que l’on pourrait qualifier de véritable programme pour l’avenir.
Ainsi, l’architecture institutionnelle du pays sera caractérisée par une meilleure répartition des pouvoirs. Un Premier ministre au statut renforcé qui devient pleinement chef de l’exécutif et un Conseil de gouvernement aux prérogatives inscrites dans la Constitution. Il en est de même pour le Parlement.
Autre tournant majeur, une participation des citoyens à la gestion de leurs affaires économiques et sociales. La prééminence des gouverneurs et walis, représentants de l’Etat, s’efface devant celle des présidents de régions élus au suffrage universel direct. Fini les décisions qui tombent de Rabat. Ce sont les gens des régions qui prendront leur avenir en main.
Corollaire de ces pouvoirs plus accrus et de la démarche participative,  la responsabilisation des acteurs. Premier ministre, Parlement, Conseils régionaux, chacun devra répondre de ses actes, jouir de ses succès et assumer ses échecs. L’exercice de l’autorité, le Souverain l’a souligné, sera lié «aux impératifs de contrôle et de reddition des comptes».
En un mot, le Souverain n’a pas seulement répondu aux diverses attentes exprimées tout au long de ces années qui se sont écoulées depuis le début de son règne, il est allé plus loin. Il a esquissé un nouveau projet de société. Une version 2.0, une révolution venue d’en haut.

12:23 Écrit par OUTALHA dans MAROC, Politique, societe | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | |  Imprimer | |