21/12/2011
ISRAËL PERSISTE ET SIGNE
Il ne se passe pas un jour sans que les autorités israéliennes ne décident ou prennent un arrêt confirmant le caractère raciste de leur entité.
Ce week-end en effet, une commission ministérielle israélienne devait discuter de l’interdiction de l’appel à la prière dans les localités arabes où sont cantonnés les Arabes de la Naqba, ceux qu’on appelle les Arabes de 1948 qui ont refusé de quitter leurs terres en Palestine occupée.
Cette nouvelle démarche raciste a fait sortir le Président israélien, Shimon Peres de ses gonds. Le chef de l’Etat israélien qui n’a en fait qu’un pouvoir honorifique s’en est pris à la droite qui gouverne actuellement le pays, affirmant qu’il y a des fous qui veulent provoquer la guerre entre Israël et le monde islamique. Pour Peres, cette décision est incongrue et crée une nouvelle source de conflit.
Israël est passé maître dans la provocation et le fait accompli, et donc des actes racistes à l’égard des Palestiniens, surtout ceux qui ont choisi de rester malgré les exactions des autorités d’occupation israéliennes.
Ce n’est pas la première fois que les Israéliens veulent interdire l’appel à la prière dans les mosquées palestiniennes sous prétexte que le bruit dérange la quiétude des gens. Mais à chaque fois sous la pression politique, la décision est reportée. Est-ce que cela va être l’occasion cette fois encore ? Il est trop tôt pour le dire.
Mais le président israélien, qui est travailliste et a une longue expérience politique, sait qu’il n’est pas dans l’intérêt d’Israël vu la conjoncture actuelle de s’attirer l’hostilité du monde islamique.
On se rappelle qu’il y a quelque temps, les autorités israéliennes avaient décidé de détruire le pont de Bab Al Maghariba (porte des marocains) donnant accès à la Mosquée Al Aqça parce que soi-disant, il serait vétuste. Or, le dessein des Israéliens visait à aménager un passage pour des engins militaires. Cette imposture a vite été découverte provoquant un tollé dans les pays arabes et islamiques.
Si le pont de Bab Al Maghariba a réellement besoin de travaux de restauration, les Palestiniens se disent prêts à le faire eux-mêmes.
Donc, les Israéliens n’ont plus de raison, ni d’excuse de se mêler du patrimoine des Palestiniens et au-delà de la communauté musulmane entière.
Pour eux, on le sait, il s’agit chaque fois que l’occasion leur est offerte, de procéder à la judaïsation de Jérusalem.
Lundi 12 Décembre 2011
19:12 Écrit par OUTALHA dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
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Avenir
L’équilibre fondamental du monde repose, plutôt que sur un rapport de forces avéré, sur la perception que l’on s’en fait. Les Etats-Unis sont forts, donc le Soudan devait être divisé en deux, le Moyen-Orient est la zone la plus instable de la planète, etc.
Ces clichés sont le fruit de décennies de travail pour forger l’inconscient collectif et créer des réflexes automatiques Aujourd’hui, l’Etat d’Israël s’est encore enfoncé un peu plus dans le déni de la Démocratie en demandant à des pays tiers de se substituer à lui dans la restriction du droit de mouvement de leurs citoyens souhaitant aller manifester à Gaza sous blocus illégal mais pourtant accepté par la fameuse Communauté internationale.
Comme le monde ne s’arrête pas, ne s’arrêtera jamais, au même moment, une dispute à propos de frontières maritimes pour cause de gisements de gaz se profile entre le Liban et l’Etat hébreux. Nul doute que la Communauté internationale donnera raison à ce dernier.
Ce faisant, c’est l’avenir du pays qui est rogné chaque jour. En se soustrayant à ses devoirs juridiques, en rejetant avec mépris toutes les résolutions internationales et en l’affichant clairement, Israël travaille contre son propre avenir. Au nom de la stabilité dans la région, la Syrie a bénéficié d’un traitement de faveur qui commence à s’émousser. Pour des raisons pas très dignes.
L’Iran stigmatisé, mais en même temps craint, l’est aussi pour éviter l’émergence d’une puissance régionale capable d’inverser les rapports de force dans la région. Pour des raisons, faut-il le répéter, pas très dignes non plus.
La proposition de 2002 des pays arabes de reconnaître l’Etat hébreux dans les frontières internationales de 1967 était une occasion à ne pas rater. Pourtant, elle a été rejetée.
Dans quelques dizaines d’années, nul ne pourra prétendre ne pas avoir su. Pour éviter d’en arriver là, des efforts doivent être consentis des deux côtés. La paix est possible. Et malgré les ajustements qu’elle demandera, elle est la seule solution.
Alors, au lieu de préparer la guerre, pourquoi ne pas préparer cette fameuse paix ?
Le : 12 juillet 2011
19:10 Écrit par OUTALHA dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
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