Pourquoi cette levée de boucliers chez certains nantis contre la taxation, exceptionnelle et limitée dans le temps, des hauts revenus ?

24/01/2012

UNE NOUVELLE DEGRADATION

Conséquence directe de la dégradation de la note souveraine de la France, l'agence de notation Standard and Poor's (SP) a abaissé d'un cran les notes des trois grands groupes bancaires français Société Générale, Crédit Agricole et BPCE ainsi que la Caisse des dépôts, bras financier de l'Etat.
L’agence en a finalement dégradé trois : Société Générale, Crédit Agricole et BPCE voient leurs notes abaissées de "A+" à "A", assorties d’une perspective stable. BNP Paribas échappe au couperet. La première banque hexagonale et deuxième de la zone euro voit sa note de long terme confirmée à "AA-". "Comme tel, il a déjà été largement anticipé par les investisseurs", a estimé la banque. SP a indiqué tabler sur des résultats 2011 et 2012 "satisfaisants" pour Société Générale, "même s’ils seront amoindris". Dans le cas de Crédit Agricole, l’agence se dit convaincue que le groupe va assainir ses comptes et qu’il dispose de ressources suffisantes pour compenser d’éventuelles pertes supplémentaires en Grèce. Pour BPCE, dont les filiales Crédit foncier de France (CFF) et Natixis sont également dégradées, SP table sur des revenus 2011 et 2012 en-deçà de son potentiel, mais qui devraient permettre "une amélioration graduelle de ses ratios de capital".

Selon elle, une éventuelle nouvelle dégradation d’un cran de la note de la France ne devrait pas affecter celle de BPCE. Tel n’est pas le cas pour la Caisse des dépôts, dont la note est alignée à "AA+" sur celle de la dette souveraine française, avec la même perspective négative. "Tout changement de la note souveraine de la France ou de sa perspective aurait pour conséquence immédiate un changement similaire pour la CDC", a prévenu SP.
La dégradation de la note de la France par Standard and Poor's continue à avoir des conséquences pour certains grands groupes français. Après les entreprises dépendantes d'un financement public comme EDF, sa filiale RTE ou la SNCF, trois banques françaises ainsi que la Caisse des dépôts sont sanctionnées par l'agence américaine.

La Caisse des dépôts Considérée comme "le bras financier de l'Etat", la Caisse des dépôts et consignations est un investisseur public qui a un rôle conséquent et reconnu dans le développement économique du pays. Elle apporte un appui financier aux acteurs économiques grâce à sa capacité d'investissement qu'elle peut mobiliser pour le compte de projets à long terme
La note de BNP Paribas est la quatrième meilleure possible sur l'échelle de SP, ce qui en fait l'une des banques européennes les mieux notées et l'une des rares à conserver un "double A". SP a toutefois prévenu qu'elle perdrait ce rang en cas de nouvel abaissement de la note de l'Etat français.
L'agence précise aussi que les notes de BNP Paribas, Société Générale, BPCE et Crédit Agricole SA seraient inférieures d'un cran si ces établissements n'étaient assurés d'un soutien indéfectible des pouvoirs publics en cas de difficultés.
Société Générale a vu dans l'abaissement de sa note "une conséquence directe de la méthodologie de SP, qui intègre à notre note long terme un facteur de soutien systémique de l'Etat français". "Comme tel, il a déjà été largement anticipé par les investisseurs", a estimé la banque.
SP a indiqué tabler sur des résultats 2011 et 2012 "satisfaisants" pour Société Générale, "même s'ils seront amoindris".
Dans le cas de Crédit Agricole, l'agence se dit convaincue que le groupe va assainir ses comptes et qu'il dispose de ressources suffisantes pour compenser d'éventuelles pertes supplémentaires en Grèce.
Pour BPCE, dont les filiales Crédit foncier de France (CFF) et Natixis sont également dégradées, SP table sur des revenus 2011 et 2012 en-deçà de son potentiel, mais qui devraient permettre "une amélioration graduelle de ses ratios de capital". Selon elle, une éventuelle nouvelle dégradation d'un cran de la note de la France ne devrait pas affecter celle de BPCE.
Tel n'est pas le cas pour la Caisse des dépôts, dont la note est alignée à "AA+" sur celle de la dette souveraine française, avec la même perspective négative. "Tout changement de la note souveraine de la France ou de sa perspective aurait pour conséquence immédiate un changement similaire pour la CDC", a prévenu SP.
La note de BNP Paribas est la quatrième meilleure possible sur l'échelle de SP, ce qui en fait l'une des banques européennes les mieux notées et l'une des rares à conserver un "double A". SP a toutefois prévenu qu'elle perdrait ce rang en cas de nouvel abaissement de la note de l'Etat français.
L'agence précise aussi que les notes de BNP Paribas, Société Générale, BPCE et Crédit Agricole SA seraient inférieures d'un cran si ces établissements n'étaient assurés d'un soutien indéfectible des pouvoirs publics en cas de difficultés.
Société Générale a vu dans l'abaissement de sa note "une conséquence directe de la méthodologie de SP, qui intègre à notre note long terme un facteur de soutien systémique de l'Etat français". "Comme tel, il a déjà été largement anticipé par les investisseurs", a estimé la banque.
SP a indiqué tabler sur des résultats 2011 et 2012 "satisfaisants" pour Société Générale, "même s'ils seront amoindris".
Dans le cas de Crédit Agricole, l'agence se dit convaincue que le groupe va assainir ses comptes et qu'il dispose de ressources suffisantes pour compenser d'éventuelles pertes supplémentaires en Grèce.
Pour BPCE, dont les filiales Crédit foncier de France (CFF) et Natixis sont également dégradées, SP table sur des revenus 2011 et 2012 en-deçà de son potentiel, mais qui devraient permettre "une amélioration graduelle de ses ratios de capital". Selon elle, une éventuelle nouvelle dégradation d'un cran de la note de la France ne devrait pas affecter celle de BPCE.
Tel n'est pas le cas pour la Caisse des dépôts, dont la note est alignée à "AA+" sur celle de la dette souveraine française, avec la même perspective négative. "Tout changement de la note souveraine de la France ou de sa perspective aurait pour conséquence immédiate un changement similaire pour la CDC", a prévenu SP.

18:37 Écrit par OUTALHA | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | |  Imprimer | |

Les commentaires sont fermés.