Pourquoi cette levée de boucliers chez certains nantis contre la taxation, exceptionnelle et limitée dans le temps, des hauts revenus ?

11/01/2012

LES FILETS DE LA DISCORDE

Depuis son annonce, le non-renouvellement de l’accord de pêche entre l’Union européenne et le Maroc n’a cessé de faire parler de lui.
D’aucuns  appuient sa reconduction, d’autres la rejettent.
En somme, les enjeux  sont différents selon que l’on se place d’un côté ou de l’autre de la rive  de la Méditerranée.  Ainsi le ministre espagnol de l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement, a annoncé que le gouvernement de son pays allait demander à la Commission européenne la négociation d’un nouvel accord de pêche entre l’UE et le Maroc. Il a précisé par ailleurs que cette demande sera transmise formellement à l’occasion de la réunion qui se tiendra avec la commissaire européenne à la Pêche, Maria Danamaki.
Le ministre a qualifié de priorité politique absolue du gouvernement espagnol, la reprise de la coopération de  l’Espagne avec le Royaume dans le domaine de la pêche. Il a déclaré par ailleurs qu’il allait exiger l’indemnisation des pêcheurs espagnols touchés par la non-reconduction. (près de 1000 emplois directs et 5000 indirects sont menacés en Espagne à cause de cette décision).
C’est cette même volonté qui a poussé des milliers de personnes à battre le pavé pour protester à Cadiz contre le non-renouvellement de cet accord qui porte préjudice aux intérêts des professionnels espagnols. Il va sans dire qu’ils sont les premiers à bénéficier de cet accord. Les manifestants ayant reçu l’appui de la population, de différents secteurs et même des partis politiques ont sillonné les rues de cette localité avant de donner lecture à un manifeste dénonçant la situation très critique que traverse la population et appelant à la conclusion d’un nouvel accord.
Ce n’est pas le même son de cloche qu’on retrouve chez les professionnels de la pêche marocaine. Ils demeurent opposés à la prorogation  de ce protocole d’accord qu’ils jugent désavantageux. Même si le Maroc négocie une contrepartie financière importante, il sera perdant, selon ces professionnels.
Mercredi 11 Janvier 2012

21:06 Écrit par OUTALHA dans international | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | |  Imprimer | |

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