Pourquoi cette levée de boucliers chez certains nantis contre la taxation, exceptionnelle et limitée dans le temps, des hauts revenus ?

17/01/2012

STANDARD & POOR’S MAINTIENT LA NOTE DU MAROC

-L’agence jugera sur les mesures du prochain gouvernement
-Sa dernière évaluation sur le Maroc était assez critique
-Le PJD promet 7% de croissance et un déficit contenu à 3% du PIB

S&P ne touche pas à la note du Maroc. L’agence indique qu’elle jugera sur la capacité du prochain gouvernement à soutenir la stabilité économique et la consolidation budgétaire.       
Standard & Poor’s maintient sa confiance au Maroc en confirme la note BBB- du pays assortie d’une perspective stable.
Le Royaume avait accédé à la catégorie «Investment grade» en mars 2010. S&P ne juge pas, pour l’instant, nécessaire de toucher à la note du pays après les élections législatives. Pour elle, le nouveau gouvernement sera jugé sur sa capacité à soutenir la stabilité économique et la consolidation budgétaire et non sur la qualité de ses membres. En clair, la note du Maroc pourrait se dégrader ou évoluer positivement indépendamment de la présence des islamistes au pouvoir.
Dans sa dernière évaluation sur le Maroc, l’agence a jugé «les risques encourus par l’économie nationale très élevés en raison de sa forte dépendance de facteurs exogènes».
Les secteurs de l’agriculture ou du tourisme sont pointés du doigt en raison de leur exposition aux conditions climatiques et à la conjoncture internationale. Cela a valu le maintien du Royaume dans le groupe 8 sur une échelle de 10 en compagnie de l’Argentine, l’Egypte, l’Azerbaïdjan ou encore la Bolivie. Après sa nomination à la Primature, Abdelillah Benkirane tentera de concrétiser ses promesses de campagne. Le programme économique du PJD table notamment sur la réalisation d’un taux de croissance de 7% et une maîtrise du déficit budgétaire à hauteur de 3% du PIB. C’est dire que la tâche n’est pas aisée. En l’absence de mesures concrètes l’on devrait toucher le fond, avertissent les économistes.
Le projet économique du PJD prévoit également une réduction de moitié de la pauvreté. Sur ce point, le parti islamiste a sa petite idée. Il s’agira de taxer davantage les riches et d’un autre côté relever de 40% le revenu des classes moyennes d’ici 2016.
L’équipe de Benkirane devra en outre s’attaquer à la réforme de la compensation. Les économistes du parti avaient jusque-là reproché à l’ancien gouvernement son manque de courage sur ce dossier et les niches fiscales également.
En tout cas, les mesures du prochain gouvernement seront scrutées à la loupe par S&P.

18:27 Écrit par OUTALHA dans Economie, FINANCE, MAROC | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | |  Imprimer | |

LES PRETEXTES D’ISRAËL

Sous prétexte que les changements intervenus dans la région arabe et les «menaces nucléaires» iraniennes mettent en danger sa sécurité, Israël agit pour torpiller la création de l’Etat palestinien.
Et ce sont les Européens qui l’affirment sans ambages! Pour eux, les Israéliens entreprennent actuellement une opération forcée  de transfert dans la partie «C» de la Cisjordanie, et ceci, dans le but de faire échouer le projet de création de l’Etat palestinien avec comme capitale Jérusalem-Est, un projet qui fait son petit bout de chemin depuis la reconnaissance par l’Unesco de la Palestine comme membre à part entière.
Comme on le devine, la réaction européenne n’est pas du goût de Tel Avive qui trouve que les Européens se rangent du côté des Palestiniens.
C’est dire que les Israéliens se trouvent en quelque sorte en mauvaise posture. C’est peut-être trop dire ! En tout cas, les protecteurs d’Israël, c’est-à-dire les Américains se sont dépêchés de venir à son secours à leur manière en lui demandant de se montrer plus «conciliant» et donc positif dans ses négociations avec les Palestiniens.
On sait que des négociations informelles palestino-israéliennes se sont tenues à Amman, mais sans aboutir à un résultat palpable. Elles doivent reprendre dans quelques jours pour un nouveau round. Cependant, on ne se fait pas trop d’illusion!  D’ailleurs, Mahmoud Abbas, le chef de l’Autorité palestinienne, annonce que la logique d’Israël est irrecevable du fait que l’Etat hébreu veut avoir la mainmise sur les territoires palestiniens et intervenir dans les affaires palestino-palestiniennes.
Si les Israéliens acceptent enfin de se mettre sérieusement à la table des négociations et admettre la présence de la Palestine en tant qu’entité à côté d’un Etat appelé Israël, Tel avive aura fait un pas de géant. Mais cela reste du domaine du rêve!
Si tel est le cas, le chef de l’Autorité palestinienne dit que tout accord avec Israël doit lui interdire d’être présent dans les territoires palestiniens. Il ne doit avoir aucune justification à le faire, et surtout ne pas considérer les Palestiniens comme des terroristes. Traiter les Palestiniens de terroristes est un slogan passe-partout pour les Israéliens du moment que cela leur permet d’attirer l’opprobre sur eux et leur porter préjudice. Tout cela entre dans leur politique de guerre ouverte, il faut utiliser le terme, contre les Palestiniens et l’existence d’un Etat palestinien.
Aujourd’hui, Israël à vrai dire n’est pas sorti de l’auberge. A côté du problème palestinien qui reste primordial pour les Israéliens, des changements qui secouent ses pays limitrophes à savoir l’Egypte et la Syrie, il y a les difficultés internes que vit le pays sur plusieurs plans, notamment économique et social. Sur ce dernier chapitre, Israël est en ébullition. Après les jeunes qui réclamaient plus de justice, ce sont les juifs Séfarades et éthiopiens, les Falachas, qui réagissent contre les signes de racisme dans la société israélienne.
Mardi 17 Janvier 2012

18:21 Écrit par OUTALHA dans international, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | |  Imprimer | |