Pourquoi cette levée de boucliers chez certains nantis contre la taxation, exceptionnelle et limitée dans le temps, des hauts revenus ?

28/05/2012

4 000 écoles où on enseigne en amazigh, 14 000 enseignants formés

Le nombre des écoles dans lesquelles l’amazigh est enseigné est passé de 317 pendant l’année scolaire 2003/2004 (date du démarrage de l’enseignement amazigh dans les écoles publiques) à plus de 4 000 établissements primaires actuellement. Selon des chiffres récents rendus publics par le ministère de l’éducation nationale, il a été formé environ 14 000 enseignants de langue amazighe. Toujours dans le cadre de la formation, 300 inspecteurs ont également été formés ainsi que 75 formateurs dans les centres de formation de professeurs de l’enseignement primaire. Par ailleurs, des manuels scolaires, «les meilleurs de la région», selon le ministre Mohamed El Ouafa, sont disponibles de la première à la sixième année primaire. A ce jour ce sont près de 545 000 élèves qui ont suivi des cours d’amazigh, soit 15% de l’ensemble des élèves du pays. Nous sommes certes loin de la généralisation prévue par la convention signée en 2003 entre le ministère et l’Ircam, mais c’est déjà un progrès. C’est donc pour recadrer l’enseignement de la langue que le ministère et l’institut ont signé une nouvelle convention le 16 avril 2012.

La langue amazighe a fait également son entrée dans l’université. La faculté des lettres d’Agadir a déjà lancé un master dédié à cette matière. Entre ce master et une filière spécialisée, la faculté a formé, en 2010, 238 étudiants. L’université d’Oujda s’y est également mise et 193 étudiants y ont été formés, la même année, dans une filière dédiée. C’est le cas également pour l’université de Fès qui compte, la même année, 98 lauréats dans une filière similaire.

22:40 Écrit par OUTALHA dans societe | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | |  Imprimer | |

Gauche : Des tentatives d’union, mais toutes imposées par la hiérarchie

Certains regroupements se sont soldés par des succès : PSU, intégration du PSD dans l’USFP... D’autres, motivés par des considérations électorales, n’ont pas duré bien longtemps.
 

Les appels à l’unification de la gauche n’ont pas été que des slogans. Il y a bien eu des tentatives. Certaines ont donné leur fruit, d’autres sont restées au stade de tentatives. Ainsi, l’actuel PSU que préside Nabila Mounib n’est-il pas le fruit d’un rassemblement de plusieurs courants de gauche qui ont toujours droit de cité dans le parti ? C’est en 2002 que quatre composantes de la gauche, l’OADP, les Démocrates indépendants, le Mouvement pour la démocratie et des potentialités de la gauche ont décidé de s’unir dans une seule formation, la Gauche socialiste unifiée. Cette formation a été jointe en 2005 par les dissidents de l’USFP composant le courant «Fidélité et démocratie» pour donner le PSU. En parallèle, une autre formation, le Parti socialiste démocratique (PSD), né d’une scission de l’OADP, en 1996, a tenté un rapprochement avec le PPS. Le processus a démarré en 2002, mais tout s’est arrêté vers 2004/2005 quand il s’agissait de trancher si les deux partis fusionneraient ou formeraient un parti fédéral. Le même PSD s’est alors tourné vers l’USFP et cette fois tout s’est bien passé et la fusion a eu lieu en 2007.

Plus récemment, le Parti travailliste (PT), né également d’une scission de l’USFP en 2005, est entré en négociation, à la veille des élections du 25 novembre, avec l’USFP en vue d’une fusion. A la dernière minute, les amis d’Abdelkrim Benatiq, patron du PT, ont décidé de rejoindre le G8 avec le Parti socialiste (PS) d’Abdelmajid Bouzoubaâ, et le PGV. Bien sûr, il y a eu également des alliances électorales entre les partis de la gauche. Le CNI, le PADS et le PSU ont ainsi formé une alliance électorale à la veille des législatives de 2007. L’USFP et le PPS ont fait de même, par le passé, dans le cadre de la Koutla. Les deux partis ont d’ailleurs passé ces 13 dernières années côte à côte au gouvernement.

Le PPS vient, en outre, de reconduire l’expérience d’un groupe parlementaire avec le FFD, portant le nom d’Alliance des forces démocratiques. Si ces expériences et d’autres tentatives d’union n’ont pas atteint les objectifs escomptés c’est que, explique M’hamed Grine, «elles ont toutes été imposées par le sommet. On n’a jamais tenté une fédération par la base». Aussi, affirme-t-il, «il est temps d’agir autrement et dégager une tendance émanant de la base pour influencer le sommet».

22:38 Écrit par OUTALHA dans MAROC, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | |  Imprimer | |