Pourquoi cette levée de boucliers chez certains nantis contre la taxation, exceptionnelle et limitée dans le temps, des hauts revenus ?

11/12/2012

B_L

Plus que la fin d’Al Qaeda, nébuleuse qui échappe désormais à son guide mort ou vivant, l’élimination de Ben Laden offre à Obama de sortir la tête haute d’un conflit dans lequel les États-Unis  regrettent amèrement de s’être embourbé. L’impasse dans laquelle ils se trouvent en Afghanistan avec en face d’eux les talibans, est d’autant plus bouchée qu’ils ne voient plus le bout du tunnel, ils n’arrivent ni à instaurer la démocratie ni à mettre en place une armée efficace.

Al Qaeda reste aujourd’hui un mal diffus et insaisissable qui se transmet par les idées, dans les airs, les ondes, internet, de bouche à oreille, c’est une marque de fabrique, un mode d’emploi, autant de moyens qui se fichent de tous les scanners, des fouilles au corps, et de tous les bergers allemands.

Ce mal trouve aussi sa force dans les champs religieux qui se prête à toutes les interprétations possibles et imaginables, chacun considérant qu’il a raison .Le tolérant vous dira que la religion (quel qu’elle soit) est amour et tolérance et le violent y trouve la confirmation de ses actes, il peut aller jusqu'à vous tuer soit disant pour vôtre bien, il pense que vous êtes dans le péché et qu’il doit vous sauver en vous envoyant vite au paradis.

Les insurgés talibans qui avaient donné refuge à Oussama ben Laden en Afghanistan lorsqu'ils étaient au pouvoir entre 1996 et 2001 sont invités à tirer les leçons" de la mort du chef d'Al-Qaïda et à "cesser le combat".

Un monde plus "sûr" après  la mort de ben Laden ?

 J’en doute.

par Lhassan Outalha, mardi 3 mai 2011, 15:08 ·

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17/11/2012

L’APPRENTI TERRORISTE QUI VOULAIT "FINIR EN MARTYR"

L’auteur présumé de l’attaque contre une épicerie casher à Sarcelles, en banlieue parisienne, a été tué samedi lors d’une vaste opération antiterroriste. Les autorités ont précisé qu’il nourrissait d’autres projets violents.

 

Assis au fond de son canapé, il n’a pas hésité longtemps avant d’ouvrir le feu sur la police, samedi 6 octobre, lorsque celle-ci a forcé la porte de son appartement strasbourgeois. Jérémie Louis-Sidney, muni d’un revolver "Smith & Wesson" de calibre 357, a vidé son barillet, soit six balles, avant d’être abattu par ceux qui venaient l’interpeller.

À 33 ans, il était le principal suspect de l’attaque d’une épicerie juive à Sarcelles, le 19 septembre dernier, qui avait fait un blessé léger. Son empreinte ADN avait, en effet, été identifiée sur la cuillère de la grenade lancée contre le magasin casher.

Il n’aura ainsi fallu que quelques jours aux policiers pour remonter jusqu’à ce Français converti à l’islam radical, connu de la Direction centrale du Renseignement intérieur (DCRI) depuis le printemps 2012. Sur les ondes de France Info samedi, François Molins, le procureur de la République de Paris, l’a décrit comme un "délinquant appartenant à un groupe soupçonné, mais sans certitudes, de vouloir rejoindre les terres du djihad."

Une vie entre Strasbourg et Cannes

Né à Melun, en Seine-et-Marne, Jérémie Louis-Sidney s’est d’abord illustré par des actes de petite délinquance. En 2008, il est condamné à deux ans de prison dans une affaire de trafic de drogue et c’est après sa libération qu’il se serait radicalisé.

Marié religieusement à deux femmes, il avait récemment élu domicile dans le quartier de l’Esplanade, une zone tranquille de Strasbourg, mais effectuait des allers-retours réguliers à Cannes, où réside l’une de ses épouses. Les relations avec cette dernière s’étaient vraisemblablement distendues suite aux critiques de l’apprenti djihadiste envers le mode de vie occidental de la Cannoise. Jérémie Louis-Sidney se déplaçait également en région parisienne où il avait des attaches familiales. Quant à d’éventuels voyages qu’il aurait effectués à l’étranger, le flou subsiste.

Son possible "passage à l’acte"

L'homme "s'était rasé la barbe en arrivant à Strasbourg" - où il séjournait ces derniers jours -, signe d'un prochain "passage à l'acte", a indiqué le procureur de Strasbourg Patrick Poirret. Selon ce dernier, Jérémie Louis-Sidney voulait "finir en martyr".

Corroborant cette hypothèse, le testament du délinquant a été trouvé après sa mort. Au cours des perquisitions, samedi, "une liste d'associations israélites de la région parisienne" a également été découverte, selon le procureur de Paris.

Les interpellations et perquisitions effectuées ce week-end avaient Jérémie Louis-Sidney pour dénominateur commun. À Cannes, son domicile principal ainsi que celui de son ex-compagne cannoise, enceinte de lui, ont été perquisitionnés. La police a également mis la main sur un homme de 19 ans qui connaissait le suspect. À Strasbourg, son autre épouse, présente dans l’appartement au moment des faits en compagnie de ses deux enfants, a elle aussi été interpellée.

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