Pourquoi cette levée de boucliers chez certains nantis contre la taxation, exceptionnelle et limitée dans le temps, des hauts revenus ?

B_L (11/12/2012)

Plus que la fin d’Al Qaeda, nébuleuse qui échappe désormais à son guide mort ou vivant, l’élimination de Ben Laden offre à Obama de sortir la tête haute d’un conflit dans lequel les États-Unis  regrettent amèrement de s’être embourbé. L’impasse dans laquelle ils se trouvent en Afghanistan avec en face d’eux les talibans, est d’autant plus bouchée qu’ils ne voient plus le bout du tunnel, ils n’arrivent ni à instaurer la démocratie ni à mettre en place une armée efficace.

Al Qaeda reste aujourd’hui un mal diffus et insaisissable qui se transmet par les idées, dans les airs, les ondes, internet, de bouche à oreille, c’est une marque de fabrique, un mode d’emploi, autant de moyens qui se fichent de tous les scanners, des fouilles au corps, et de tous les bergers allemands.

Ce mal trouve aussi sa force dans les champs religieux qui se prête à toutes les interprétations possibles et imaginables, chacun considérant qu’il a raison .Le tolérant vous dira que la religion (quel qu’elle soit) est amour et tolérance et le violent y trouve la confirmation de ses actes, il peut aller jusqu'à vous tuer soit disant pour vôtre bien, il pense que vous êtes dans le péché et qu’il doit vous sauver en vous envoyant vite au paradis.

Les insurgés talibans qui avaient donné refuge à Oussama ben Laden en Afghanistan lorsqu'ils étaient au pouvoir entre 1996 et 2001 sont invités à tirer les leçons" de la mort du chef d'Al-Qaïda et à "cesser le combat".

Un monde plus "sûr" après  la mort de ben Laden ?

 J’en doute.

par Lhassan Outalha, mardi 3 mai 2011, 15:08 ·

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