07/01/2012
L’ARRIERE-PAYS D’AGADIR…
La Route du Miel Des oasis et des palmiers
Une vallée cachée derrière le haut de la montagne Imouzzer, un magnifique site d’oasis et palmiers. Au centre de ces palmiers, un jardin botanique naturel surnommé « la vallée du paradis ». L’apiculture est une des activités principales des habitants du village de la région, la fête du miel d’Imouzzer a lieu en général au début du mois de Mai.
La grande boucle Agadir-Imouzzer-Bigoudine-Agadir, totalise 210 km. Mais dès 35 km au sortir d’Agadir, le dépaysement est déjà total : montagnes, canyons, cascades, palmeraies et villages perdus dans la montagne. Prendre la route d’Imouzzer, c’est prendre la route d’une nature généreuse et sauvage.
Canyons et cascades
En quittant Agadir par la route d’Essaouira, prendre à droite pour aller à la découverte du village de Aourire, et se laisser guider par la route goudronnée récente. Au départ, le chemin s’engage entre les monts calcaires jaunes qui se zèbrent plus loin d’arêtes brunes, témoignage des formidables séismes qui ont soulevé ces couches géologiques.
Après le col d’Issi, c’est une plongée vers la grande palmeraie de Tamzerghout qui attend le visiteur, là où se côtoient palmiers, bananiers, oliviers et orangers. Dans cette descente, tout au long du parcours, des échoppes présentent de nombreux fossiles dont les très fameuses ammonites d’Imouzzer des Ida-Outanane.
Avant de reprendre de l’altitude, la voie s’engage sur une dizaine de kilomètres le long de laquelle s’ouvrent des failles qui débouchent sur des oasis, des canyons, des villages, des sources ainsi que des piscines naturelles qui sont appelées « marmites des géants ».
Puis on parvient enfin au village d’Imouzzer, doté d’un superbe point de vue, et où l’on découvre les fameuses cascades que les habitants ont baptisées « le voile de la mariée ». La route continue ensuite jusqu’à Bigoudine, un petit village très pittoresque puis rejoint la voie nationale qui mène jusqu’à Agadir.
Découvrir les fossiles
Il y a 70 millions d’années, la mer recouvrait alors toute cette région. Les couches géologiques se sont redressées au fil des temps pour laisser place à cette chaîne montagneuse, emportant à plus de 2000 m d’altitude les dépôts de sédiments marins. Il est, de ce fait, très courant de trouver lors de randonnées des fossiles d’huîtres, de moules ou bien d’autres coquillages datant du crétacé.
Les fameuses ammonites d’Imouzzer sont des coquillages qui peuvent atteindre 60 cm de diamètre. Elles ont peuplé toutes les mers du monde voilà plus de 100 millions d’années.
Arganiers, caroubiers, euphorbes
L’arganier, arbre endémique de la région, est omniprésent. Il est accompagné de caroubiers, d’oliviers sauvages, dont les fruits sont très appréciés par les chèvres nomades.
Les euphorbes qui recouvrent les dalles rocheuses produisent un latex blanc qui est à l’étude pour servir de base à un recyclage des déchets ménagers en compost, destiné à l’agriculture.
Le miel de thym
La région est réputée pour sa production de miel de
thym, le plus parfumé. Les agriculteurs le produisent encore de façon traditionnelle faisant ainsi de ce produit un miel de grande qualité.
Hébergement et randonnées
Un hôtel de charme vous accueillera à Imouzzer, idéalement bâti sur un point de vue unique, « l’hôtel des Cascades » est un lieu de logement incontournable dans la région. Des balades et randonnées sont organisées aux alentours, à dos d’âne ou à pied. De petits gîtes répartis dans la région pourront servir de refuge pour les adeptes du trekking qui souhaitent prolonger leur séjour dans le pays des Ida-Outanane.
La vallée du Paradis
Surnommée aussi la vallée verte, Elle est l’idéal pour les amoureux de la nature et les beaux paysages. On prend la route des cascades d’Imouzzer au nord d’Agadir (la route du miel), ça longe les gorges d’Oued Tamraght. Là où l’eau coule tout le temps et la verdure est permanente. (Les Arganiers, les Oliviers, les Cactus, le Laurier rose sauvage, le Thym ...)
Les hippies la fréquentaient dans les années 1960-70. Certaines traces restent encore de leur passage et quelques personnes pourront vous parler de cette époque aujourd’hui révolue. La légende veut que Jimmy Hendrix en personne aurai visité les lieux !
Les Routes de l’arganier
Chtouka Aït Baha, Sidi Ifni et Tiznit
Un patrimoine qui reste à découvrir renfermant un potentiel touristique, socioculturel et biogéographique
La province de Chtouka Ait Baha possède une large forêt d’Arganiers et l’agriculture y est largement développée. On y trouve les magnifiques « Igoudars » qui veulent dire les greniers des Kasbahs en langue amazigh. De nombreux vestiges d’anciens villages, en sorte de murailles, donnent lieu à des moussems qui sont organisés au cours de l’année qui montrent toute la richesse et la magie de la culture et du folklore berbère de la région. A l’approche des premiers contreforts de l’Anti-Atlas, sur un plateau sec et caillouteux se trouve Tiznit ( à 91 km).
Tiznit, berceau des bijoux berbères
La ville de Tiznit s’est forgé une large réputation autour du commerce de de bijoux berbères et autres en or et en argent dont les prix défient toute concurrence.
Un tour dans son souk aux bijoutiers est donc recommandé à tous les adeptes.
La ville possède le port de Sidi Ifni où on peut trouver toute sorte de poissons frais. Une ville très connue par ses nombreux artisans et ses plages de Mirleft et Sidi Ifni.
Tiznit, baignée de jardins, fut longtemps une place administrative, siège d’une garnison fortifiée, non loin du débouché de l’oued Massa en plaine et à l’entrée du passage qui mène vers le Drâa par le plateau de l’Akhssas. L’entrée de la ville de Tiznit se fait par la porte Bâb Oulad Jarrar.
Six kilomètres de murs couleur ocre délimitent cette cité à l’allure ancienne dont les rues longent les remparts qui mènent au souk des bijoutiers. La promenade sur les remparts, notamment depuis Bab Targua, permet de découvrir une superbe palmeraie et une source naturelle qui fait fonction de lavoir
Mirleft réputée pour ses plages
La route de Tiznit à Mirleft offre le paysage d’une côte atlantique qui longe, jusqu’à Sidi Ifni, un littoral dont les falaises abruptes des derniers contreforts de l’Anti-Atlas semblent se jeter dans l’océan. Les plages de Mirleft, très fréquentées par les pêcheurs, forment des sites dans lesquels la nature reprend ses droits.
A partir du village, on peut admirer les ruines d’un fort édifié en 1935 qui abrite aujourd’hui une petite auberge.
Sidi Ifni, mélange de cultures
Sidi Ifni, longtemps convoitée par les puissances coloniales, devint espagnole en 1859 avant d’être restituée au Maroc en 1969. Petit hameau bâti autour d’un marabout au débouché d’un oued, Sidi Ifni prit alors le faciès d’une ville qui garde les traces d’un passé colonial dans son architecture. Cette ville, qui vivait du commerce né de son statut de zone franche, fonde de nos jours son activité sur la pêche.
Une multitude d’autres circuits sont à découvrir. L’arrière - pays d’Agadir vaut bien le détour…
7/1/2012
14:20 Écrit par OUTALHA | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
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05/01/2012
SEULE CONTRE TOUS
Désolé pour tous ces confrères qui ont noirci des pages et des pages, accouchant de quelque chose comme trente-six mille gouvernements, surtout qu’un collectif de lecteurs abusés se serait formé pour exiger d’être indemnisé pour tous ces dirhams perdus et pour pas grand-chose. Là, après un long mois d’attente, on a enfin quelque chose à nous mettre sous la dent, bien que la couleuvre soit, pour ainsi dire, dure à avaler.
Ceux qui prédisaient un chamboulement du paysage politique national à travers la structure et la composition du cabinet Benkirane en ont eu pour leurs frais.
Plutôt que de surprise, c’est de grosse déception qu’il s’agit.
A la lumière de la nouvelle Constitution, de la présence féminine sous la Coupole et à de grands postes de responsabilité, on s’attendait à ce que le nouveau gouvernement aille dans le sens d’une parité voulue, en principe, par tous et qui, de ce fait, doit couler de source. Mais, voilà qu’on nous a servi la nomination d’une dame, une seule, d’un côté, et de l’autre, une bonne trentaine de mecs. Elle les vaudrait tous, la brave Bassima, serait-on tenté de dire. Un état de fait, là aussi, qui vient confirmer une donne indiscutable. Dans ce cher pays qui est le nôtre, la femme évolue à une vitesse qui est tout autre que celle de l’homme qui se trouve acculé à s’accrocher pour suivre. A s’accrocher aussi, et surtout, à ses prérogatives ancestrales. Des machos purs et durs, ces responsables politiques marocains qui n’ont pas trouvé meilleur critère pour justifier cette aberration que d’évoquer une soi-disant compétence. Celle-ci serait donc exclusivement masculine.
A les en croire, il n’y aurait pas de femmes compétentes au sein du séculaire Istiqlal, ni chez les camarades du PPS, qui avaient pourtant promis une meilleure entrée en matière. Sans parler du MP que l’on a toujours du mal à situer.
Et comme par hasard, ce sont les très conservateurs du PJD qui ont glissé une femme au milieu de onze autres ministres hommes.
Mais la preuve qu’il y a de la préméditation dans l’air et surtout d’indécrottables préjugés dans les esprits mâles, c’est que Madame Bassima Hakaoui se voit flanquer du ministère de la Famille et de la Femme. Un travail de femme, donc comme par fatalité.
On comprend l’indignation de tous ces mouvements féministes marocains.
La présence de la ministre PJD, féministe elle aussi, serait faite pour les consoler, sauf qu’il s’agit d’une féministe version « halal ».
N’a-t-elle pas déclaré sans ciller ni sourciller qu’elle est pour la polygamie et pour le mariage des mineures? Osons espérer qu’elle va revoir tout cela. Responsabilité oblige.
Jeudi 5 Janvier 2012
21:24 Écrit par OUTALHA dans MAROC, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
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