Pourquoi cette levée de boucliers chez certains nantis contre la taxation, exceptionnelle et limitée dans le temps, des hauts revenus ?

05/01/2012

CASABLANCA SOUFFRE DE SA GESTION COMMUNALE

On savait que Casablanca était malade de ses élus.

On savait aussi que la métropole était souffrante d’une gestion catastrophique.

On savait également que l’intérêt des habitants était le cadet des soucis de ceux qui gèrent la ville blanche.

On savait de même que la gestion du Grand Casablanca vivait une situation de blocage permanent. Lequel blocage dure depuis environ neuf mois au cours desquels une paralysie totale s’est emparée du Conseil de la ville qui n’a pu voter le compte administratif faute de quorum.
De session ordinaire en session extraordinaire, le déblocage n’a pu avoir lieu et ce malgré l’intervention directe ou indirecte des autorités locales. Parfois, les réunions ont tourné à la mascarade voire à la bouffonnerie. Mais l’aberration est que le wali du Grand Casablanca devient maintenant l’ordonnateur de la commune au lieu du maire par la force des choses. Une démarche qui permet à la ville blanche de continuer à fonctionner, aux projets d’être menés à terme et d’assurer la gestion des affaires courantes comme les salaires et honorer les engagements du Conseil.
Durant cette période de blocage et de tractations, la gestion du maire de la ville, a été contestée par la majorité des membres du Conseil qui réclamaient sa démission. Certains exigeaient l’intervention de la Cour des comptes et de la justice pour établir éventuellement malversations et détournements, à les en croire.
Le Conseil refuse de cautionner par le vote des projets qu’ils considèrent fictifs ou dont ils n’ont pas eu connaissance ni en commissions ni lors des réunions du Conseil de la ville. Les édiles  refusent ce qu’ils appellent la politique du fait accompli exercée par le maire et «ses compagnons». Ils démontrent, preuves à l’appui, que la gestion de la ville est anti-démocratique, fallacieuse et abusive. Mais durant cette année de blocage, pourquoi le ministère de tutelle n’a-t-il pas voulu assumer ses responsabilités au moment opportun en appliquant l’article 25 de la Charte communale qui stipule que « lorsque, pour des raisons portant atteinte au bon fonctionnement du Conseil communal, les intérêts de la collectivité sont menacés, le Conseil peut être dissous par décret motivé publié au Bulletin officiel»? 
Est-ce parce que les intérêts défendus, notamment étrangers par le maire sont plus stratégiques que les intérêts des Casablancaises et des Casablancais et les impérieuses nécessités de la démocratie ?
La manière avec laquelle il a permis à la Lydec d’échapper au feu roulant des interrogations des édiles locaux lors des inondations semblent l’attester. A l’approche des élections  communales en mars prochain, il semble que le département de tutelle ait choisi sa solution du problème en fonction d’un paramètre important : l’impunité.
Particulièrement en ce qui concerne le maire de la capitale économique. Toute autre solution adoptée aurait eu pour conséquence une reddition des comptes qui n’aurait sans doute pas contenté certains milieux.
Le gouvernement Benkirane aura-t-il le courage d’exhumer tous les dossiers litigieux liés à la gestion du Grand Casablanca et de les soumettre à la justice?

17:06 Écrit par OUTALHA dans CASABLANCA | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | |  Imprimer | |

A la croisée des chemins

Nicolas Sarkozy qui a décidé d’attendre avant de déclarer sa candidature pour un nouveau mandat présidentiel, certainement le mois de février prochain, ne part pas gagnant. Tous les clignotants sont au rouge pour lui et il en est conscient ! C’est pourquoi il s’est entouré d’une équipe choc sous la conduite du ministre de l’Agriculture, Bruno Lemaire afin de préparer son programme électoral, un projet capable d’assurer sa réélection.

L’équipe de Bruno Lemaire n’est pas la seule à préparer la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, la machine de l’UMP est également en marche, faisant du pied à l’électorat populaire car l’entreprise n’est pas aisée !
La France est en plein marasme économique et social. Le chômage atteint un chiffre jamais atteint auparavant, trois millions de chômeurs, alors que le coût de la vie a augmenté sans parler de la situation désastreuse des organismes d’aide sociale. Il y a aussi la crise financière qui secoue actuellement l’Europe des 27 et encore plus, l’Europe des 17 qui ont l’euro en commun.
On sait que le président français s’est beaucoup démené pour éviter l’effondrement de l’euro et surtout épargner à son pays le sort de la Grèce, de l’Italie et du Portugal. S’il a réussi jusqu'à maintenant à préserver la France de la crise financière, cela ne veut pas dire qu’elle est sortie de l’ornière. L’épée de Damoclès des agences de notation reste suspendue sur la tête de la France, et le triple A dont elle continue de bénéficier est très menacé !
Tous ces indicateurs ne jouent évidemment pas en faveur du président candidat. Les sondages d’opinion sont là pour le confirmer.
Il est vrai que les sondages n’ont jamais été une science exacte et que bien des candidats annoncés mal partis ont finalement réussi. Est-ce le même cas cette fois encore?
Si Nicolas Sarkozy obtient un deuxième mandat présidentiel, cela relèvera du miracle tant ses chances sont minimes ! Il a beaucoup déçu les Français.

Toutes les promesses faites lors de la précédente campagne présidentielle, genre Travailler plus pour Gagner plus, sont passées à la trappe.

Les Français ne semblent pas l’avoir oublié.

 

Mardi 3 Janvier 2012

17:05 Écrit par OUTALHA dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | |  Imprimer | |