Pourquoi cette levée de boucliers chez certains nantis contre la taxation, exceptionnelle et limitée dans le temps, des hauts revenus ?

30/01/2012

AMERE DECEPTION

Frustrés, déçus, en colère, tels ont été les marocains, férus de foot ball ou pas, au sifflet final de Maroc Gabon. Tout le monde attendait un sursaut d’orgueil de notre équipe nationale  pour assurer une qualification au second tour et partant, garder intact toutes ses chances dans la course au titre, surtout après son faut pas contre la Tunisie.
A aucun moment cette équipe n’a été à la hauteur de son statut de favori, pire encore elle se fait éjecter de la compétition au bout de deux matchs, on ne peut pas faire mieux en terme de médiocrité !
Comment et pourquoi en somme nous arrivés là ??
A regarder les deux matches on est sidérés de voir une telle anarchie dans une équipe composée uniquement de professionnels et menée par un entraineur à la stature internationale, un jeu décousu une défense hautement perméable, un milieu défensif absent et une ligne d’attaque stérile.
Cinq buts en deux rencontres, c’est dire que notre défense était prenable surtout sa charnière centrale composée de BENATTIA et QANTARI et c’est ce dernier qui a été le maillon faible par son manque de compétition, sa lenteur, et son manque d’anticipation. Les arrières latéraux n’étaient pas non plus au top de leurs formes BASSER en manque flagrant de condition physique et KADOURI peu incisif et  légèrement hésitant n’a pas apporté le soutien espéré à l’attaque. L’inefficacité des arrières latéraux a pénalisé KHARJA et BELHANDA qui au lieu de construire le jeu et lancer des attaques étaient plus occupés à pallier aux insuffisances des défenseurs. Ces disfonctionnement ont lourdement pesés sur le rendement du milieu et éclaboussé le talent d’un BELHANDA et le punch de KHARJA qui n’ont pas pu distiller les ballons qu’il fallait à l’attaque et jouer pleinement leur rôle de liaison entre tous les compartiments du jeu. A l’attaque CHAMAKH était trop isolé contre les tunisiens, les jambes lourdes et évoluant peu balle au pied, il a surtout essayé de jouer les ballons aériens mais c’est sans compter avec  la discipline et la rigueur défensive de l’adversaire. il s’est surtout illustré par ses contestations répétées des décisions de l’arbitre, Hajji qui n’était que l’ombre de lui-même  n’a pas pu faire étalage de sa rapidité et de sa créativité, au contraire il a beaucoup plus, par sa lenteur contribuer à avorter les attaques marocaines, BOUSSOUFA et CARCELA ont été aussi approximatifs que les autres . Seul LAMYAGHRI, malgré quelques erreurs a été combatif en sauvant beaucoup de ballons chauds et évitant que les défaites ne soient plus lourdes.
Ceci dit les joueurs ne sont pas les seuls à être blâmés mais aussi et surtout l’entraineur qui a fait des choix tactiques qui ont laissé tous les observateurs perplexes , avant d’aller à la CAN il a déclaré qu’il n’y allait pas pour faire de la figuration mais pour ramener la coupe au Maroc mais la dure réalité du terrain et des 90mn l’ont ramené sur terre et lui ont donné une éloquente leçon de réalisme. Pourtant il avait le temps et les moyens aussi bien humains que matériels de réussir ce que ZAKI, parvenu en finale, avait raté de peu. S’entêter à titulariser des joueurs en manque de compétition au détriment de beaucoup de noms évoluant en championnat national et justifiant d’un talent certain je pense à BELMAALEM par exemple, laisser sur le banc KAOUTARI, opter pour une concentration en Espagne pour permettre aux joueur d’acquérir plus de complicité et de faire un plein de condition physique à même de leur permettre de supporter les rudes conditions climatiques africaines , ce qui est absurde. On dit : « on ne change pas une équipe qui gagne» et pourtant GERETS l’a fait après une première mi-temps ou le Maroc menait, il a opéré des changements qui ont eu pour effet de déstabiliser l’équipe.
Maintenant qu’on est éliminés d’une manière humiliante, il est plus qu’urgent de dresser un bilan et déterminer les responsables de ce fiasco dans la gestion d’un secteur qui monopolise l’intérêt populaire et qui génère énormément de joie mais aussi de grandes déceptions, que chacun prenne ses responsabilités et prennent les décisions qui s’imposent. Il est temps que la FRMF admette sa gestion catastrophique du Football national en s’entêtant à recruter un entraineur occupé ailleurs et à l’attendre plus d’une année pour le résultat qu’on sait.
Apres cette cinglante gifle, mais avouons-le amplement méritée par une sélection sans âme, on s’est rendu compte que notre équipe est loin de rivaliser avec ses homologues africaine et que nous avons, depuis un bon bout de temps quitté le cercle des grands du football.
IL ne s’agit pas ici de pleurer une équipe disloquée ni de faire un procès a GERETS, mais disons-le, assez !, il n’est pas permis de traiter avec légèreté les sentiments de millions de marocains partout dans le monde et de leur vendre le rêve et la chimère il faut que tous les responsables de cette catastrophe et ils savent que tout le monde les connait prennent leur courage à deux mains et fassent ce qui s’imposent , nous savons qu’en 2006 FAKHIR qui ne gagnait même pas le dixième des avantages accordés au technicien belge avait tenu en échec la COTE D’IVOIRE et qu’avant lui ZAKI avait atteint la finale.
Alors un peu de respect aux techniciens marocains et moins de mépris pour le joueur qui évolue au RCA, au WAC ou au HASSANIA D’AGADIR.
CAMBRAI LE 28 /01/2012

06:54 Écrit par OUTALHA dans MAROC, Sports | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | |  Imprimer | |

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