Pourquoi cette levée de boucliers chez certains nantis contre la taxation, exceptionnelle et limitée dans le temps, des hauts revenus ?

07/12/2011

ETAT-RELIGION

La position envers l’islam ainsi que les limites de la relation Etat-Religion sont restées parmi les axes des campagnes électorales qu’ont connues la Tunisie le Maroc et l’Egypte.

Beaucoup d’électeurs marocains ne voient aucune contradiction entre séparation des pouvoirs et application des principes de la charia,  l’islam pour eux  n’est pas qu’une croyance religieuse, mais une composante importante de leur identité nationale et culturelle. 

La nouvelle constitution adoptée par referendum au mois de juillet dernier a apporté une composition savante en consacrant cette dualité entre les principes du droit musulman et la séparation des pouvoirs avec un engagement à la tolérance religieuse et la modernité.

Au Maroc la logique de la législation musulmane cohabite avec celle laïque sans problèmes dans la mesure où le marocain tient absolument à ce que la charia soit appliquée dans tout ce qui concerne son statut personnel tout en acceptant un système bancaire qui fonctionne selon les principes du droit positif.

C’est la raison pour laquelle il ne faut pas craindre l’arrivée au pouvoir de ces courants islamistes, que ce soit annahda en Tunisie ou le PJD au Maroc car ils ne veulent pas et ne peuvent pas faire basculer des sociétés qui ont des traditions de tolérance et d’ouverture d’esprit, une mentalité libérale et qui viennent de gouter aux délices d’une certaine prise en main.

13:50 Écrit par OUTALHA dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | |  Imprimer | |

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